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Le Négociant (Blood and Wine)

G.-B. 1996. Drame de Bob Rafelson avec Jack Nicholson, Stephen Dorff, Jennifer Lopez. En Floride, le vol d'un collier de diamants par un marchand de vin entraîne des conséquences dramatiques dans sa famille dysfonctionnelle. Exercice assez probant dans l'art du film noir. Réalisation de métier. Quelques baisses de rythme. Solide interprétation.

13 ans +
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Le Négociant (Blood and Wine)

13 ans + 13 ans +

G.-B. 1996. Drame de Bob Rafelson avec Jack Nicholson, Stephen Dorff, Jennifer Lopez.

En Floride, le vol d'un collier de diamants par un marchand de vin entraîne des conséquences dramatiques dans sa famille dysfonctionnelle. Exercice assez probant dans l'art du film noir. Réalisation de métier. Quelques baisses de rythme. Solide interprétation.

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Marchand de vin en Floride, Alex connaît des difficultés financières. Avec la complicité du bandit anglais Victor, il subtilise un collier de diamants à un riche client dont la bonne, Gabriella, est sa maîtresse. Mais sur le point de partir à New York pour y vendre le collier, Alex a une violente altercation avec son épouse alcoolique Suzanne, qui s'enfuit par mégarde avec le bijou, en compagnie de son fils Jason. Les choses se corsent davantage lorsque ce dernier, qui est le beau-fils d'Alex, s'éprend lui aussi de Gabriella.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Malgré l'échec cuisant de MAN TROUBLE en 1992, Jack Nicholson refait équipe avec son vieil ami Bob Rafelson pour ce nouvel exercice dans l'art du film noir, genre qui avait fort réussi à nos deux complices en 1981 avec THE POSTMAN ALWAYS RINGS TWICE. Les auteurs présentent ici une vision pessimiste de la nature humaine, les personnages s'abaissant prodigieusement dans l'abjection pour une promesse bien illusoire de fortune. D'ailleurs, l'engrenage ahurissant de violence sordide renvoie par moments au FARGO des frères Coen, l'humour tordu en moins. La réalisation de métier de Rafelson se distingue particulièrement lors de l'envoûtant prologue au bord de la mer, ainsi que durant une poursuite en voiture qui sort des sentiers battus. Cependant, il y a une certaine perte de momentum aux deux tiers du film, mais le réalisateur rattrape le coup grâce à une finale musclée et une conclusion pour le moins ironique. Les scènes mettant en présence Jack Nicholson et Michael Caine sont particulièrement savoureuses et Judy Davis, malgré un rôle trop court, fait une fois de plus la preuve de son formidable talent.

Texte : Louis-Paul Rioux

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