Go to main content
5

Le Jaguar

Fr. 1996. Comédie de Francis Veber avec Jean Reno, Patrick Bruel, Harrisson Lowe. Un jeune joueur professionnel parisien a été choisi par un Indien d'Amazonie afin qu'il aille récupérer son âme dans la forêt. Récit plaisant basé sur le classique antagonisme entre deux personnages clés. Souffle épique insuffisant. Interprètes sympathiques manquant d'un peu d'étoffe.

13 ans +
5

Le Jaguar (Le Jaguar)

13 ans + 13 ans +

Fr. 1996. Comédie de Francis Veber avec Jean Reno, Patrick Bruel, Harrisson Lowe.

Un jeune joueur professionnel parisien a été choisi par un Indien d'Amazonie afin qu'il aille récupérer son âme dans la forêt. Récit plaisant basé sur le classique antagonisme entre deux personnages clés. Souffle épique insuffisant. Interprètes sympathiques manquant d'un peu d'étoffe.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
C/FP
Dans un hôtel parisien, le jeune flambeur François Perrin fait connaissance avec l'Indien Wanu et son traducteur Campana. L'Amazonien est persuadé que Perrin est l'élu, c'est-à-dire celui qui pourra sauver son âme s'il meurt. Or, Wanu se retrouve bientôt dans le coma à la suite d'une crise cardiaque. Poursuivi par des créanciers pressés, Perrin accepte d'accompagner Campana en Amazonie, même s'il ne prend pas au sérieux sa mission de sauveteur. Sur place, il devra pourtant se mesurer au sorcier Kumare, le voleur d'âme, ennemi mortel de la tribu de Wanu.

L’AVIS DE MEDIAFILM

En entreprenant le tournage du JAGUAR, Francis Veber s'est sûrement dit qu'il possédait un scénario qui intéressera d'ici peu Hollywood. De là à s'imaginer que son film poursuivra la même carrière que LES FUGITIFS dont il a réalisé une version américaine après le succès de sa version française, il n'y a qu'un pas. Tous les ingrédients du cinéma d'aventures sont en effet réunis sur papier dans cette plaisante et classique histoire basée sur l'antagonisme entre les deux vedettes. À l'écran cependant, les stéréotypes exotiques d'usage mélangés à un soupçon de rédemption et d'écologie à quatre sous ne convainquent pas toujours. Il manque singulièrement de ce souffle épique dont les Américains sont spécialistes et qui ferait avaler les nombreuses invraisemblances et incohérences du récit. De plus, la conclusion se révèle complètement ratée, comme si l'équipe de tournage n'avait pas eu le temps de préparer ces dernières scènes. Pour leur part, les interprètes dégagent une bonne dose de sympathie, même s'ils paraissent parfois manquer d'un peu d'étoffe pour animer leur personnage.

Texte : Christian Depoorter

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3