Go to main content
5

Le Couloir de la mort (The Chamber)

É.-U. 1996. Drame judiciaire de James Foley avec Chris O'Donnell, Gene Hackman, Faye Dunaway. Un jeune avocat tente de sauver son grand-père de la peine de mort. Thèmes forts traités de façon superficielle. Dialogues banals. Passages prenants. Progression dramatique maladroite. Réalisation professionnelle. Interprétation inégale.

Général
5

Le Couloir de la mort (The Chamber)

Général Général

É.-U. 1996. Drame judiciaire de James Foley avec Chris O'Donnell, Gene Hackman, Faye Dunaway.

Un jeune avocat tente de sauver son grand-père de la peine de mort. Thèmes forts traités de façon superficielle. Dialogues banals. Passages prenants. Progression dramatique maladroite. Réalisation professionnelle. Interprétation inégale.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Photographie :
Musique :
Montage :
Adam Hall, un avocat de 26 ans, espère en savoir plus sur son passé familial en rendant visite pour la première fois à son grand-père Sam. Ce dernier, un ex-membre du Ku Klux Klan, a été inculpé pour un attentat meurtrier en 1967 et doit bientôt être exécuté dans une prison du Mississippi. Malgré un contact difficile entre les deux hommes, Adam porte en appel la sentence de mort qui pèse sur son aîné. Ce faisant, il découvre que son grand-père avait un complice qui n'a jamais été jugé.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Après DEAD MAN WALKING et le récent LAST DANCE, voici un nouveau long métrage qui traite de la peine de mort, sujet controversé s'il en est. En plus de ce thème explosif, le scénario oppose racisme et justice, un mélange déjà présent dans une autre oeuvre inspirée de John Grisham, A TIME TO KILL. Malheureusement, le scénario se contente d'une approche trop superficielle pour s'avérer entièrement satisfaisant. Les tensions dramatiques y sont escamotées, au profit d'un rythme trépidant certes, mais tournant à vide. Un choix narratif qui met en évidence la banalité et la lourdeur des dialogues, de même qu'un défilement de procédures et stratégies légales peu convaincantes. De plus, des personnages dénués de réelle profondeur évacuent toute possibilité d'empathie de la part du spectateur. Celui-ci risque de demeurer généralement indifférent aux images et aux événements décrits, malgré quelques moments prenants et réussis, qui témoignent du professionnalisme de James Foley. Chris O'Donnell paraît vraiment trop faible pour se mesurer à de vieux routiers comme Gene Hackman et Faye Dunaway.

Texte : Alain Dubeau

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3