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La Trêve (La Tregua)

It. 1996. Drame biographique de Francesco Rosi avec John Turturro, Massimo Ghini, Rade Serbedzija. Libéré du camp d'Auschwitz en 1945, un Juif italien entreprend un voyage parsemé d'embûches pour rentrer dans son pays. Adaptation du livre de Primo Levi. Propos humaniste. Réalisation académique et par moments ampoulée. Jeu senti de J. Turturro.

Général
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La Trêve (La Tregua)

Général Général

It. 1996. Drame biographique de Francesco Rosi avec John Turturro, Massimo Ghini, Rade Serbedzija.

Libéré du camp d'Auschwitz en 1945, un Juif italien entreprend un voyage parsemé d'embûches pour rentrer dans son pays. Adaptation du livre de Primo Levi. Propos humaniste. Réalisation académique et par moments ampoulée. Jeu senti de J. Turturro.

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En 1945, l'Armée rouge libère le camp de concentration d'Auschwitz en Pologne. Parmi les prisonniers ayant survécu aux atrocités des nazis se trouve Primo Levi, un jeune chimiste italien d'origine juive. En compagnie d'autres prisonniers de diverses nationalités, Primo entreprend un long et tortueux voyage à travers l'Europe de l'Est pour retourner dans son pays. Arrivé à Turin, le jeune homme entame une oeuvre littéraire visant à rendre témoignage de l'horreur des camps.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Décidément, Francesco Rosi s'éloigne de plus en plus de l'audace et du style nerveux des films à caractère politique qui ont fait sa renommée. Adaptant un célèbre livre autobiographique de Primo Levi considéré à juste titre comme capital pour la mémoire de l'humanité, Rosi livre une oeuvre sincère, illustrée avec soin, mais d'une manière académique qui étouffe quelque peu l'émotion. Ainsi, les passages qui se veulent les plus lyriques apparaissent davantage ampoulés, tandis que certains développements voisinent la banalité. Rosi excelle cependant à faire sentir au spectateur le lent processus de réhumanisation du personnage principal, au cours de séquences d'une sobriété plus mesurée ou lors de moments d'une belle cocasserie. Il est cependant désespérant de savoir que Primo Levi, trop profondément traumatisé par son expérience, s'est enlevé la vie en 1987. Dans la peau de ce dernier, John Turturro en vient à se confondre avec lui, tant son interprétation est intense. Mais la disparité des langues et des accents de cette production européenne crée une cacophonie vite agaçante.

Texte : Louis-Paul Rioux

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