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La Propriétaire (The Proprietor)

É.-U. 1996. Drame psychologique de Ismail Merchant avec Jeanne Moreau, Sean Young, Sam Waterston. Après trente ans à New York, une romancière française retourne à Paris afin d'acquérir la maison de son enfance. Quête du personnage central composée d'impressions tantôt délicates, tantôt superficielles. Intrigues secondaires encombrantes. Professionnalisme apprêté de la mise en scène. Belle qualité de jeu de J. Moreau.

Général
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La Propriétaire (The Proprietor)

Général Général

É.-U. 1996. Drame psychologique de Ismail Merchant avec Jeanne Moreau, Sean Young, Sam Waterston.

Après trente ans à New York, une romancière française retourne à Paris afin d'acquérir la maison de son enfance. Quête du personnage central composée d'impressions tantôt délicates, tantôt superficielles. Intrigues secondaires encombrantes. Professionnalisme apprêté de la mise en scène. Belle qualité de jeu de J. Moreau.

Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Cineplex-Odeon
Expatriée à New York depuis trente ans, la romancière sexagénaire française Adrienne Mark rêve constamment de sa mère, une couturière juive qui mourut en déportation durant la Seconde Guerre mondiale. Cette obsession la pousse à retourner à Paris afin d'acquérir l'immeuble de son enfance. Elle espère y trouver réponses aux nombreuses questions de son lointain passé. Sur place, elle fait la connaissance d'une productrice américaine mercantile qui voudrait faire un remake d'un vieux film basé sur son plus fameux roman.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Après In Custody, Ismail Merchant tente un deuxième essai derrière la caméra avec cette réalisation qui constitue une des rares incursions dans le monde contemporain du célèbre duo de producteurs Merchant/Ivory. Le côté guindé et un peu apprêté de leurs films, dont l'exotisme d'époque en a fait leur marque de commerce auprès d'un public amateur de classicisme, ressort d'autant plus ici que l'univers décrit correspond à une réalité pour laquelle le spectateur possède la plupart des points de repère. Composée d'impressions diverses, tantôt pleines de délicatesse, tantôt superficielles ou impersonnelles, la démarche de l'héroïne laisse plus souvent qu'à son tour indifférent. La qualité de jeu de la remarquable Jeanne Moreau n'y est pour rien. Cependant, encombrée d'intrigues secondaires pas vraiment intéressantes, la quête poursuivie par son personnage sonne trop souvent creux, pour preuve l'artifice de la conclusion. Malgré son professionnalisme, Merchant a rapidement dilapidé le potentiel de cette histoire de personnalité publique hantée par des vestiges de son passé.

Texte : Christian Depoorter

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