É.-U. 1996. Comédie fantaisiste de Paul Miller avec John Leguizamo, Jeffrey Jones, Edoardo Ballerini. Un jeune arnaqueur excentrique accepte de servir de proie à un millionnaire qui organise des chasses à l'homme sur son île privée. Humour primaire fondé sur des effets exagérés. Réalisation d'une frénésie inefficace. J. Leguizamo pris d'une bougeotte agaçante.
Un jeune arnaqueur excentrique accepte de servir de proie à un millionnaire qui organise des chasses à l'homme sur son île privée. Humour primaire fondé sur des effets exagérés. Réalisation d'une frénésie inefficace. J. Leguizamo pris d'une bougeotte agaçante.
On a l'impression que John Leguizamo, un jeune acteur fort prometteur, tente ici de marcher sur les brisées de Jim Carrey. En effet, comment expliquer autrement le cabotinage outrancier auquel se livre le comédien dans cette farce qui ne fait pas rire souvent? D'un niveau constamment primaire, l'humour repose sur des effets "cartoonesques" qui surprennent un peu au début, pour ensuite devenir lassants et même franchement irritants. Leguizamo est pris d'une bougeotte que semble avoir encouragée le réalisateur qui en rajoute avec quelques effets de tournage en accéléré. Pour colorée et rythmée qu'elle soit, cette mise en scène provoque plus l'étourdissement que l'amusement. Bref, la comédie ne lève pas, même si elle bat des ailes à un rythme frénétique. Dans un contexte humoristique aussi rudimentaire, on ne s'étonnera pas de la quantité de stéréotypes véhiculés dans le scénario.
Texte : Martin Girard