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La Nuit du déluge

Can. 1996. Drame poétique de Bernar Hébert avec Geneviève Rochette, Julie McClemens, Jacques Godin. Seule survivante d'un déluge, une jeune femme met au monde un enfant avec l'aide des fantômes de ses proches. Transposition de la chorégraphie "Déluge" de Ginette Laurin. Moments envoûtants. Ensemble un peu trop contrôlé. Photographie magnifique. Interprétation intense.

Général
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La Nuit du déluge (La Nuit du déluge)

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Can. 1996. Drame poétique de Bernar Hébert avec Geneviève Rochette, Julie McClemens, Jacques Godin.

Seule survivante d'un déluge, une jeune femme met au monde un enfant avec l'aide des fantômes de ses proches. Transposition de la chorégraphie "Déluge" de Ginette Laurin. Moments envoûtants. Ensemble un peu trop contrôlé. Photographie magnifique. Interprétation intense.

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Antenna
Producteurs :
Une jeune femme tombe enceinte et provoque ainsi le courroux de son père. Ce dernier décide alors de l'enfermer dans une caisse qu'il jette ensuite à la mer. Heureusement pour elle, car un prodigieux déluge inonde la Terre entière et elle est la seule à survivre. Aidée par les fantômes de ses proches, et particulièrement par celui de sa demi-soeur surnommée la muette, la jeune femme finit par mettre au monde son enfant.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Bernar Hébert poursuit avec opiniâtreté une démarche quasi unique au sein du cinéma québécois (si on excepte le travail de François Girard pour Le Dortoir, d'après la pièce de Gilles Maheu). Il s'agit pour lui de mêler intimement cinéma et danse, de façon à créer une nouvelle forme d'expression artistique dans laquelle l'onirisme et la poésie ont la meilleure part. Si dans Le Petit Musée de Velasquez, le cinéaste illustrait un spectacle de La La La Human Steps, cette fois, Hébert a jeté son dévolu sur le spectacle Déluge de O Vertigo, chorégraphié par Ginette Laurin. Tourné en décors naturels au Mexique, le film possède une photographie magnifique et des éclairages exquis. Pourtant, malgré plusieurs moments envoûtants, l'ensemble dégage une certaine froideur, en raison d'une mise en scène un peu trop contrôlée. De plus, le seul élément vocal du film, la narration du petit garçon à naître, bien qu'amusante au début, devient redondante et lassante. Geneviève Rochette et Julie McClemens font montre d'une grande intensité.

Texte : Louis-Paul Rioux

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