Go to main content
Default image
5

La Fessée (Strictly Spanking)

Can. 1996. Drame de moeurs de Bashar Shbib avec Iona Brindle, Patrick Garrow, Alastair Hesketh-Jones. Une jeune femme raconte à son amant ses relations sadomasochistes passées. Quatrième volet de la série "The Senses". Sens du toucher prétexte à une description froide mais honnête d'une déviance sexuelle. Mise en scène soignée bien que trop répétitive. Acteurs pas assez à l'aise.

16 ans + (érotisme)
5

La Fessée (Strictly Spanking)

16 ans + (érotisme) 16 ans + (érotisme)

Can. 1996. Drame de moeurs de Bashar Shbib avec Iona Brindle, Patrick Garrow, Alastair Hesketh-Jones.

Une jeune femme raconte à son amant ses relations sadomasochistes passées. Quatrième volet de la série "The Senses". Sens du toucher prétexte à une description froide mais honnête d'une déviance sexuelle. Mise en scène soignée bien que trop répétitive. Acteurs pas assez à l'aise.

Genre :
Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Cineplex-Odeon
Producteurs :
Kate Lloyd a abandonné ses études pour aller vivre avec son amant Liam. Un jour, la jeune femme reçoit un appel de sa mère qui l'informe que la police souhaite l'interroger à propos d'un jeune homme trouvé mort de déshydratation. Cette affaire oblige Kate à révéler à Liam la vérité au sujet de son passé. Lors d'appels téléphoniques érotiques, elle a été poussée à se livrer à des relations sadomasochistes avec son prof d'anglais, puis avec un informaticien réservé. Les choses ont cependant gravement dérapé.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Quatrième volet de la série The Senses constituée de cinq longs métrages s'inspirant des cinq sens, Strictly Spanking utilise le sens du toucher comme prétexte à la description d'un éveil sexuel pour le moins particulier. Le thème de la déviance d'ordre sexuel semble curieusement récurrent dans le cinéma canadien anglais actuel. De Exotica à Extase, en passant par Crash, les réalisateurs anglophones paraissent fascinés par ces pratiques qui s'écartent de la norme austère et puritaine de leur société. Comme ses congénères, ce film tourné avec de petits moyens adopte une approche froidement clinique qui rejette l'émotion au profit des faits à l'état brut. Ce choix crée une distanciation qui nécessite un certain doigté de la part du réalisateur. Malgré le soin technique apporté et l'honnêteté de son propos, Shbib ne démontre cependant pas une originalité à toute épreuve. Sa manière de tourner s'avère trop répétitive et ses acteurs ne possèdent pas toujours le naturel nécessaire à la crédibilité de leurs personnages.

Texte : Christian Depoorter

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3