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L'Avènement (The Arrival)

É.-U. 1996. Science-fiction de David Twohy avec Charlie Sheen, Ron Silver, Tony T. Johnson. Après avoir découvert la présence d'extraterrestres sur notre planète, un astronome risque sa vie pour en savoir plus. Climat de paranoïa délicieusement désuet. Nombreuses invraisemblances. Un certain suspense. Mise en scène appliquée. Interprétation manquant parfois de force.

Général
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L'Avènement (The Arrival)

Général Général

É.-U. 1996. Science-fiction de David Twohy avec Charlie Sheen, Ron Silver, Tony T. Johnson.

Après avoir découvert la présence d'extraterrestres sur notre planète, un astronome risque sa vie pour en savoir plus. Climat de paranoïa délicieusement désuet. Nombreuses invraisemblances. Un certain suspense. Mise en scène appliquée. Interprétation manquant parfois de force.

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Alors que des scientifiques s'inquiètent du réchauffement alarmant de la Terre, l'astronome Zane Ziminski capte un étrange signal radio provenant de l'espace. Il lui apparaît bientôt évident qu'il s'agit d'une communication entre notre planète et une source extra-terrestre. Mis aussitôt à la porte de la NASA, Zane s'aperçoit que toutes traces de l'affaire sont effacées les unes après les autres. Au péril de sa vie, il poursuit son enquête au Mexique où il découvre une base extra-terrestre.

L’AVIS DE MEDIAFILM

THE ARRIVAL s'apparente par son climat de paranoïa délicieusement désuet à ces vieux films de science-fiction qui firent rage aux États-Unis à l'aube de la guerre froide. Excepté pour de vagues considérations écologiques, il faut avouer que les ressorts dramatiques n'ont guère évolué depuis. Un héros étonnamment intelligent pour s'adapter à une kyrielle de situations extrêmes déjoue à lui tout seul une conspiration impliquant aussi bien des agents du gouvernement qu'une population entière d'extraterrestres. À ce titre, la conclusion est particulièrement révélatrice de la naïveté et de la candeur dont font parfois preuve les Américains lorsqu'il s'agit de défendre leurs valeurs de société. Il n'est point nécessaire cependant de gâcher son plaisir en comptant les énormes invraisemblances dont est truffé le scénario. Qu'à cela ne tienne, l'ensemble génère suffisamment de suspense et d'effets spéciaux pour accrocher l'attention du spectateur indulgent. Sans grand effort d'imagination, le metteur en scène s'applique à sa tâche, alors que le jeu de C. Sheen manque parfois de force.

Texte : Christian Depoorter

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