É.-U. 1996. Comédie satirique de Kelly Makin avec David Foley, Bruce McCulloch, Kevin McDonald. Un magnat de l'industrie pharmaceutique lance sur le marché un antidépresseur révolutionnaire qui fait tomber les utilisateurs dans une béatitude comateuse. Intrigue morcelée aux gags plutôt tièdes et répétitifs. Réalisation assez alerte. Comédiens cabotinant allégrement.
Un magnat de l'industrie pharmaceutique lance sur le marché un antidépresseur révolutionnaire qui fait tomber les utilisateurs dans une béatitude comateuse. Intrigue morcelée aux gags plutôt tièdes et répétitifs. Réalisation assez alerte. Comédiens cabotinant allégrement.
Les Kids in the Hall sont à l'humour canadien ce que les Monty Python sont à l'humour anglais. Dans les deux cas, il s'agit d'une bande de comédiens caméléons (ils incarnent invariablement des personnages masculins ou féminins) qui pratiquent un humour absurde et férocement satirique. Après une longue carrière au petit écran, le groupe d'humoristes canadiens tente sa chance au cinéma sous la férule du producteur américain Lorne Michaels (Wayne's World). Le résultat est considérablement inégal. Habitués à pratiquer leur humour à l'intérieur de brefs sketches télévisés, les auteurs n'ont pas su écrire un scénario aux développements fluides. Ils ont plutôt accouché d'une intrigue morcelée qui ressemble un peu trop à une série de saynètes comiques. Il en résulte un film où l'intérêt du spectateur risque de varier considérablement d'une scène à l'autre. Plutôt tièdes et répétitifs, les gags ne font pas souvent mouche et ce, malgré une réalisation assez alerte. Les comédiens cabotinent allégrement.
Texte : Martin Girard