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Joe se fout de Joséphine (Joe's So Mean to Josephine)

Can. 1996. Drame psychologique de Peter Wellington avec Eric Thal, Sarah Polley, Don McKellar. Une jeune étudiante en journalisme et un beau ténébreux vivent une relation sentimentale tumultueuse. Tension dramatique bien élaborée. Quelques flottements narratifs. Mise en scène attentive à la psychologie des personnages. Bonne interprétation de S. Polley et E.Thal.

13 ans +
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Joe se fout de Joséphine (Joe's So Mean to Josephine)

13 ans + 13 ans +

Can. 1996. Drame psychologique de Peter Wellington avec Eric Thal, Sarah Polley, Don McKellar.

Une jeune étudiante en journalisme et un beau ténébreux vivent une relation sentimentale tumultueuse. Tension dramatique bien élaborée. Quelques flottements narratifs. Mise en scène attentive à la psychologie des personnages. Bonne interprétation de S. Polley et E.Thal.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
Récompenses
Josephine, étudiante brillante, est sur le point d'amorcer une carrière de journaliste prometteuse. Pourtant elle juge que sa vie manque de piquant. Aussi, dès qu'elle rencontre Joe, un beau ténébreux impliqué dans des combines louches, elle n'hésitera pas à se lier sentimentalement avec lui. Or Joe est un être troublé, qui révélera progressivement des traits inquiétants de sa personnalité, surtout lorsque Josephine voudra mettre un terme à leur relation pour se consacrer entièrement à sa carrière.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Pour son premier long métrage, le scénariste et réalisateur canadien Peter Wellington a abordé la relation de couple sous ses aspects les plus sombres. Ici le rapport amoureux est ambigu, tendu et se traduit souvent par l'affrontement psychologique. Quant aux lieux, ils sont clos, exigus, voire menaçants. C'est par l'observation minutieuse de petits détails dans le comportement des personnages que le réalisateur alimente avec succès la tension dramatique. Or, malgré une écriture sobre qui établit bien les antagonismes, Wellington atteint rapidement le fond de son sujet et semble avoir un certain mal à faire évoluer ses situations jusqu'à la conclusion qui, heureusement, parvient à éviter les pièges du psychodrame. Outre ce flottement narratif, il y a aussi le dialogue, parfois terne, qui cadenasse les personnages. Mais Eric Thal et tout particulièrement Sarah Polley sont en totale possession de leurs moyens. Leur seule présence parvient à intensifier le film.

Texte : Carlo Mandolini

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