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Jamais trop tard (Never Too Late)

Can. 1996. Comédie dramatique de Giles Walker avec Olympia Dukakis, Jean Lapointe, Jan Rubes. Les compagnons de bridge d'un retraité enquêtent sur les activités illégales du directeur de la maison de repos de leur partenaire. Regard tendre sur le vécu des aînés. Propos intéressants dilués par un ton hésitant. Réalisation modeste. Acteurs de talent.

Général
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Jamais trop tard (Never Too Late)

Général Général

Can. 1996. Comédie dramatique de Giles Walker avec Olympia Dukakis, Jean Lapointe, Jan Rubes.

Les compagnons de bridge d'un retraité enquêtent sur les activités illégales du directeur de la maison de repos de leur partenaire. Regard tendre sur le vécu des aînés. Propos intéressants dilués par un ton hésitant. Réalisation modeste. Acteurs de talent.

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Allegro
Après avoir fait la connaissance de Joseph, un avare rustre, d'Olive, une lesbienne paralysée, et de Woody, un ex-comptable angoissé, tous partenaires de bridge d'un ami commun qui vient de décéder, Rose Lear, une actrice de théâtre à la retraite, se joint à eux pour prendre la place de jeu du défunt. Malgré leurs petits différends, le groupe se solidarise lorsque Woody est victime d'une crise cardiaque. A cette occasion, les aînés découvrent les malversations du directeur de la maison de repos de Woody. Leur âge avancé ne les empêchera pas de passer à l'action.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Comme d'autres films récents centrés sur le troisième âge, NEVER TOO LATE aborde le vécu quotidien des aînés sur un ton qui oscille sans cesse entre la comédie et le drame. Un peu comme s'il persistait une certaine gêne chez le réalisateur à dépasser le côté anecdotique de son sujet. Car en fait, des thèmes aussi sérieux et d'actualité que l'exploitation des vieillards, le conflit des générations ou les relations d'amour et d'amitié à un certain âge nécessitent parfois un traitement plus franc et direct. Dans ce cas-ci, l'utilisation épisodique d'un ton anodin et légèrement humoristique aurait plutôt tendance à diluer un propos autrement plus intéressant. La conclusion en forme de queue de poisson illustre assez bien ce manque de parti pris. Ceci dit, malgré sa modestie de moyens, cette production se laisse voir sans déplaisir. Le talent et la sensibilité du quatuor d'acteurs vedettes y sont pour beaucoup.

Texte : Christian Depoorter

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