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Hommes, femmes: mode d'emploi

Fr. 1996. Comédie de moeurs de Claude Lelouch avec Fabrice Luchini, Bernard Tapie, Alessandra Martines. Par vengeance, une femme médecin inverse les résultats médicaux d'un ancien amant en bonne santé avec ceux d'un policier souffrant d'un cancer. Fresque déliée entrecroisant de nombreux destins. Dialogues spirituels bien qu'un peu artificiels. Caméra virevoltante. Distribution prestigieuse.

Général
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Hommes, femmes: mode d'emploi (Hommes, femmes: mode d'emploi)

Général Général

Fr. 1996. Comédie de moeurs de Claude Lelouch avec Fabrice Luchini, Bernard Tapie, Alessandra Martines.

Par vengeance, une femme médecin inverse les résultats médicaux d'un ancien amant en bonne santé avec ceux d'un policier souffrant d'un cancer. Fresque déliée entrecroisant de nombreux destins. Dialogues spirituels bien qu'un peu artificiels. Caméra virevoltante. Distribution prestigieuse.

Le policier Fabiolini et l'avocat Benoît Blanc font connaissance lors d'une visite médicale. Ancienne maîtresse de Benoît, le médecin éprouve encore beaucoup de ressentiment envers lui. Par vengeance, elle décide donc d'inverser les résultats des deux examens. Fabiolini, qui souffre d'une tumeur cancéreuse, est prévenu qu'il est en parfaite santé. Quant à Benoît, il se retrouve avec le diagnostic du policier. Il n'en faut pas plus pour que l'avocat se mette à se sentir vraiment mal, ce qui l'amène à entreprendre un pèlerinage à Lourdes. Fabiolini décide de l'accompagner.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Les inconditionnels de Claude Lelouch se régaleront certainement devant cette fresque déliée dont le scénario ne transpire certes pas la nouveauté, mais qui, comme à l'habitude chez le réalisateur d'UN HOMME ET UNE FEMME, fait s'entrecroiser de nombreux destins. Tous les tics chers à Lelouch sont encore une fois au rendez-vous. Une distribution prestigieuse jusque dans les petits rôles se fait un plaisir de défiler à l'écran au rythme d'une caméra toujours aussi virevoltante à en donner le tournis. Les digressions sont légion, en particulier lors des séquences à répétition durant lesquelles le récit s'attarde sans raison apparente sur un chanteur de rue (excellent au demeurant). Bien que sentant le fabriqué, les dialogues se révèlent plutôt spirituels, ce qui sied bien à un acteur de la trempe de Fabrice Luchini. De son côté, Bernard Tapie tire assez bien son épingle du jeu dans la peau d'un personnage aux relents volontairement autobiographiques.

Texte : Christian Depoorter

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