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Hav Plenty

É.-U. 1996. Comédie sentimentale de Christopher Scott Cherot avec Chenoa Maxwell, Hill Harper. Invité à passer le nouvel an dans la famille d'une amie aisée, un écrivain fauché fait tourner la tête de toutes les femmes présentes. Scénario fort mince bâti sur un schéma classique. Réalisation modeste. Une certaine verve dans l'interprétation.

Général
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Hav Plenty (Hav Plenty)

Général Général

É.-U. 1996. Comédie sentimentale de Christopher Scott Cherot avec Chenoa Maxwell, Hill Harper.

Invité à passer le nouvel an dans la famille d'une amie aisée, un écrivain fauché fait tourner la tête de toutes les femmes présentes. Scénario fort mince bâti sur un schéma classique. Réalisation modeste. Une certaine verve dans l'interprétation.

Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
Interprètes :
Après avoir rompu avec son fiancé, la riche et séduisante Havilland Savage décide d'inviter pour le week-end du jour de l'an son copain Lee Plenty, un romancier dans la dèche dont elle est secrètement amoureuse. Une fois sur place dans la banlieue de Washington, le jeune homme ne tarde pas à faire tourner la tête d'une amie et de la soeur d'Havilland. L'une après l'autre, elles tentent de le séduire, mais en vain. Sans trop oser le montrer, Lee est en fait sérieusement épris de l'hôtesse des lieux, ce qu'il témoigne dans un script qu'il est en train d'écrire pour le cinéma.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Premier essai d'un jeune cinéaste qui a tenté de s'éloigner du format sirupeux et stéréotypé des comédies hollywoodiennes, ce film jette un regard amusé et légèrement satirique sur les liaisons sentimentales d'un groupe de jeunes Noirs de la classe moyenne. Toutefois, sans trop d'originalité, le script est bâti sur le schéma classique de l'antagonisme entre deux êtres aux caractères différents qui sont voués à s'aimer. Si certaines situations s'apparentent à du Woody Allen à la mode afro-américaine, le verbiage constant et apparemment futile fait irrémédiablement songer à du Éric Rohmer new-yorkais. Ces points de comparaison ne sont cependant valables qu'en ce qui concerne la forme. Pour le fond, l'art du réalisateur se situe encore loin derrière ces "maîtres", son propos restant obstinément trop superficiel. Ainsi, à l'image des quelques commentaires adressés à la caméra, le point de vue de l'auteur démontre toutes les limites de son approche socio-psychologique. Modeste comme le reste, l'interprétation fait néanmoins preuve à l'occasion d'une certaine verve.

Texte : Christian Depoorter

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