É.-U. 1996. Drame de moeurs de Paul Thomas Anderson avec Philip Baker Hall, John C. Reilly, Gwyneth Paltrow. Un jeune homme démuni qui a perdu tout son argent au casino devient le protégé d'un joueur vétéran au passé secret. Récit plutôt mince relevé par des détails intrigants. Personnages habilement dessinés. Oeuvre d'atmosphère au style assez recherché. Très bonne interprétation de P. Baker Hall.
Un jeune homme démuni qui a perdu tout son argent au casino devient le protégé d'un joueur vétéran au passé secret. Récit plutôt mince relevé par des détails intrigants. Personnages habilement dessinés. Oeuvre d'atmosphère au style assez recherché. Très bonne interprétation de P. Baker Hall.
On sent de façon parfois prononcée l'influence de Martin Scorsese dans cette première oeuvre d'un jeune cinéaste au talent prometteur. Si ce film d'atmosphère au style assez original évoque Scorsese, c'est en partie par son thème (on pense forcément à THE COLOR OF MONEY et à CASINO), mais aussi par sa mise en scène souvent recherchée (alternance de longs plans séquences filmés en "steady-cam" et de scènes au découpage elliptique, sec et précis ), de même que par sa façon habile de dessiner les personnages et d'introduire la violence. Évidemment, il est encore trop tôt pour dire si Anderson saura transcender cette influence dans le futur pour se trouver un style propre. En attendant, HARD EIGHT constitue un exercice de style parfaitement convaincant qui soutient l'intérêt par de nombreux détails intrigants greffés sur un récit au demeurant plutôt mince. L'interprétation est sans reproche, en particulier celle de Philip Baker Hall, vraiment très bonne.
Texte : Martin Girard
Par : Alexis Laperle, Sherbrooke
Malgré qu'il n'y a pas tellement d'histoire et de péripéties, le film reste divertissant et plutôt bon grâce à Paul Thomas Anderson qui essayait des trucs pour son tout premier film. Philipp Baker Hall est très bon, un acteur sous-évalué.
J'attribue à ce film la Cote