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Hard Eight

É.-U. 1996. Drame de moeurs de Paul Thomas Anderson avec Philip Baker Hall, John C. Reilly, Gwyneth Paltrow. Un jeune homme démuni qui a perdu tout son argent au casino devient le protégé d'un joueur vétéran au passé secret. Récit plutôt mince relevé par des détails intrigants. Personnages habilement dessinés. Oeuvre d'atmosphère au style assez recherché. Très bonne interprétation de P. Baker Hall.

13 ans +
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Hard Eight (Hard Eight)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 1996. Drame de moeurs de Paul Thomas Anderson avec Philip Baker Hall, John C. Reilly, Gwyneth Paltrow.

Un jeune homme démuni qui a perdu tout son argent au casino devient le protégé d'un joueur vétéran au passé secret. Récit plutôt mince relevé par des détails intrigants. Personnages habilement dessinés. Oeuvre d'atmosphère au style assez recherché. Très bonne interprétation de P. Baker Hall.

Genre :
Année :
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Montage :
Après avoir perdu tout son fric dans les casinos de Reno, John est abordé dans un stationnement par Sydney, un joueur vétéran qui offre au jeune homme démuni de devenir son protégé. Deux ans plus tard, John et Sydney ont développé une relation père/fils. Sydney voit d'un bon oeil la relation entre John et la serveuse Clementine. Par contre, il réprouve l'amitié naissante entre John et Jimmy, un joueur mal dégrossi. Son appréhension s'avère justifiée lorsque Jimmy se met à exercer un chantage sur Sydney, dont il connaît le passé trouble et secret.

L’AVIS DE MEDIAFILM

On sent de façon parfois prononcée l'influence de Martin Scorsese dans cette première oeuvre d'un jeune cinéaste au talent prometteur. Si ce film d'atmosphère au style assez original évoque Scorsese, c'est en partie par son thème (on pense forcément à THE COLOR OF MONEY et à CASINO), mais aussi par sa mise en scène souvent recherchée (alternance de longs plans séquences filmés en "steady-cam" et de scènes au découpage elliptique, sec et précis ), de même que par sa façon habile de dessiner les personnages et d'introduire la violence. Évidemment, il est encore trop tôt pour dire si Anderson saura transcender cette influence dans le futur pour se trouver un style propre. En attendant, HARD EIGHT constitue un exercice de style parfaitement convaincant qui soutient l'intérêt par de nombreux détails intrigants greffés sur un récit au demeurant plutôt mince. L'interprétation est sans reproche, en particulier celle de Philip Baker Hall, vraiment très bonne.

Texte : Martin Girard

COMMENTAIRES

28 décembre 2018, 12:24:43

Par : Alexis Laperle, Sherbrooke

Malgré qu'il n'y a pas tellement d'histoire et de péripéties, le film reste divertissant et plutôt bon grâce à Paul Thomas Anderson qui essayait des trucs pour son tout premier film. Philipp Baker Hall est très bon, un acteur sous-évalué.

J'attribue à ce film la Cote 3


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