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Gray's Anatomy

É.-U. 1996. Comédie de Steven Soderbergh avec Spalding Gray. Angoissé à l'idée d'avoir à se soumettre à une opération à risque, un homme envisage des thérapies alternatives pour régler ses troubles de vision. Adaptation du monologue de S. Gray et R. Shafransky. Mise en scène sobre valorisant le texte. Conception visuelle intéressante. Performance correcte de S. Gray.

Général
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Gray's Anatomy (Gray's Anatomy)

Général Général

É.-U. 1996. Comédie de Steven Soderbergh avec Spalding Gray.

Angoissé à l'idée d'avoir à se soumettre à une opération à risque, un homme envisage des thérapies alternatives pour régler ses troubles de vision. Adaptation du monologue de S. Gray et R. Shafransky. Mise en scène sobre valorisant le texte. Conception visuelle intéressante. Performance correcte de S. Gray.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Distributeur :
Malofilm
Interprètes :
Constatant que sa vue se détériore, l'auteur Spalding Gray consulte un spécialiste qui diagnostique une anomalie nécessitant une délicate intervention chirurgicale. Angoissé par l'idée d'éventuelles complications résultant de l'opération, Gray décide d'envisager des thérapies médicales dites alternatives. C'est ainsi qu'il entre en contact avec un dirigeant scientiste, des sorciers amérindiens et même un guérisseur philippin. Or, le problème de Spalding est peut-être ailleurs que dans son oeil.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le nouveau film du réalisateur de SEX, LIES AND VIDEOTAPE est un produit hybride se situant au carrefour de la comédie, du documentaire et de la performance théâtrale filmée. Ce flottement stylistique est sans doute à l'origine d'une certaine impression d'inachevé qui émane du film. Cependant, comparé aux deux autres monologues de Gray tournés pour le cinéma (SWIMMING TO CAMBODIA et MONSTER IN A BOX), celui-ci possède une finition plus photogénique. On se demande pourtant ce qui a bien pu pousser Soderbergh à s'intéresser à un sujet aussi peu cinématographique. Certes, le réalisateur dynamise son film, entièrement axé sur le monologue, en le ponctuant d'effets visuels (ombres chinoises, contre-jours, etc.) et de témoignages de victimes d'accidents oculaires. Ces éléments demeurent purement décoratifs et apportent peu au texte lui-même. Heureusement, Gray offre une performance convenable, même s'il ne semble pas toujours très à l'aise dans ce contexte qui le coince entre la liberté de la scène et la rigidité du cadre et du rythme cinématographiques.

Texte : Carlo Mandolini

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