Go to main content
Default image
4

Going all the way

É.-U. 1996. Drame de moeurs de Mark Pellington avec Jeremy Davies, Ben Affleck, Amy Locane. À leur retour de la guerre de Corée, deux anciens camarades de classe réintègrent leur bourgade du Midwest avec quelques difficultés. Scénario quelque peu convenu sauvé par des touches rafraîchissantes d'ironie. Réalisation alerte. Passages oniriques très réussis. Jeu intense de J. Davies.

13 ans +
4

Going all the way (Going all the way)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 1996. Drame de moeurs de Mark Pellington avec Jeremy Davies, Ben Affleck, Amy Locane.

À leur retour de la guerre de Corée, deux anciens camarades de classe réintègrent leur bourgade du Midwest avec quelques difficultés. Scénario quelque peu convenu sauvé par des touches rafraîchissantes d'ironie. Réalisation alerte. Passages oniriques très réussis. Jeu intense de J. Davies.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Dan Wakefield
D'après le roman de Dan Wakefield
Pays :
Distributeur :
Cineplex-Odeon
En 1954 dans une petite ville du Midwest, le jeune militaire Sonny revient de Kansas City où son peloton est demeuré stationné durant toute la guerre de Corée. Dans le train du retour il rencontre Gunner, un ancien camarade de classe qui rentre d'Asie où il a combattu. Fasciné par les histoires exotiques que lui raconte Gunner, Sonny adopte celui-ci comme mentor. Il espère ainsi rendre sa vie plus excitante, particulièrement en matière d'aventures sexuelles, au grand dam de ses parents ultra-conservateurs.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce film de Mark Pellington aborde les problèmes bien connus de la réintégration sociale de soldats au retour d'une guerre, problèmes ici compliqués par le recherche d'identité chez des jeunes à peine sortis de l'adolescence. Malgré l'aspect quelque peu convenu d'un tel scénario, le regard posé par le cinéaste demeure frais et sympathique, grâce surtout à l'ironie douce-amère dépeinte dans la relation entre le personnage de Sonny et ses fanatiques parents. On reprochera peut-être le côté caricatural de ces derniers, mais il contribue néanmoins à accentuer la déroute du jeune homme, bien réelle et fort émouvante. Celle-ci se voit illustrée à l'aide de ruptures de ton brusques, alors que certains passages sont teintés d'un onirisme impressionnant. Au-delà de cette ponctuelle frénésie de style, la réalisation de Pellington s'avère alerte en tout temps. Les acteurs sont justes, mais Jeremy Davies se distingue par son jeu particulièrement intense.

Texte : Alain Dubeau

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3