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Get on the Bus

É.-U. 1996. Drame social de Spike Lee avec Ossie Davis, Charles S. Dutton, Andre Braugher. Durant leur périple de Los Angeles à Washington, où ils vont participer à un rassemblement d'Afro-Américains, des inconnus se lient d'amitié. Sorte de radiographie de la situation actuelle des Noirs américains. Dialogues au ton parfois sermonneur. Personnages habilement dessinés. Réalisation énergique. Interprétation fervente.

Général
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Get on the Bus (Get on the Bus)

Général Général

É.-U. 1996. Drame social de Spike Lee avec Ossie Davis, Charles S. Dutton, Andre Braugher.

Durant leur périple de Los Angeles à Washington, où ils vont participer à un rassemblement d'Afro-Américains, des inconnus se lient d'amitié. Sorte de radiographie de la situation actuelle des Noirs américains. Dialogues au ton parfois sermonneur. Personnages habilement dessinés. Réalisation énergique. Interprétation fervente.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Columbia
En 1995, à Los Angeles, un groupe d'hommes noirs monte à bord d'un autobus afin d'aller participer à un vaste rassemblement d'Afro-Américains à Washington, la «Million Man March». Durant les trois jours que dure le périple, ces inconnus vont discuter entre eux, se disputer, se raconter leur vie, défendre leurs convictions politiques ou sociales, se réconforter, bref se lier d'amitié.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Poursuivant sa démarche personnelle de cinéaste militant, Spike Lee évoque dans ce film un rassemblement auquel ont participé plusieurs centaines de milliers d'Afro-Américains à Washington le 16 octobre 1995. Largement médiatisée et très controversée en raison de son exclusion des femmes, cette manifestation n'a droit qu'à une présence furtive dans les derniers moments du film, puisque le gros de l'action se déroule dans les trois jours qui la précédent. Ce road-movie à la structure narrative classique est prétexte à une radiographie de la situation actuelle des Noirs américains. Chaque personnage a droit à son moment privilégié où il exprime ses angoisses, ses aspirations et ses convictions. Les dialogues ont un ton parfois sermonneur et l'ensemble s'avère par moments trop facilement moralisant. Par contre, les personnages sont habilement dessinés et la réalisation possède une énergie salutaire. L'interprétation est fervente à souhait. Dommage cependant que Spike Lee se sente obligé d'utiliser autant de musique et de chansons qui empiètent sur la performance des comédiens.

Texte : Martin Girard

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