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For Ever Mozart

Suis. 1996. Film d'essai de Jean-Luc Godard avec Vicky Messica, Madeleine Assas, Bérangère Allaux. Tout en préparant un film, un cinéaste se rend à Sarajevo avec des membres de sa famille qui comptent y présenter une pièce de théâtre. Réflexion peu concluante sur la représentation de la guerre. Ensemble hermétique. Images soignées. Interprétation désincarnée.

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For Ever Mozart (For Ever Mozart)

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Suis. 1996. Film d'essai de Jean-Luc Godard avec Vicky Messica, Madeleine Assas, Bérangère Allaux.

Tout en préparant un film, un cinéaste se rend à Sarajevo avec des membres de sa famille qui comptent y présenter une pièce de théâtre. Réflexion peu concluante sur la représentation de la guerre. Ensemble hermétique. Images soignées. Interprétation désincarnée.

Genre :
Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
New Yorker Films
Le réalisateur Vicky Vitalis accompagne à Sarajevo sa fille Camille, son neveu Jérôme et leur bonne Djamila qui ont décidé d'y présenter en pleine guerre la pièce d'Alfred de Musset, On ne badine pas avec l'amour. Vitalis rebrousse chemin et sitôt arrivés là-bas, les trois jeunes gens sont tués. Peu après, le réalisateur tourne sur une plage un film intitulé Le Boléro fatal. Déçu par la réaction du public à la sortie de ce film, Vitalis assiste à un concert de musique de chambre de Mozart, assis sur les marches à l'extérieur de la salle.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Les derniers films de Jean-Luc Godard s'avèrent fort hermétiques, comportant une abondance de citations souvent pompeuses et d'effets sonores délibérément agressants. Mais ces oeuvres sont presque toujours traversées par des moments de grâce envoûtants, d'une grande inspiration poétique. Hélas, en dépit de l'habituel soin de Godard pour la composition précise de très belles images, FOR EVER MOZART ne parvient pas à ces fugitives transcendances, si bien que l'ensemble se révèle rarement passionnant et davantage exaspérant. Le cinéaste propose sa vision personnelle du tragique conflit bosniaque, en poursuivant sa réflexion sur la façon de représenter la guerre, entreprise trente-quatre ans plus tôt dans son film Les Carabiniers. Mais cette fois, ces scènes stylisées tournées aux abords du Lac Léman, volontairement grotesques et désordonnées, arrivent difficilement à choquer ou à susciter la réflexion. Par ailleurs, sa méditation sur l'état du cinéma et la fonction de l'art n'apporte rien de vraiment neuf, hormis une sincère mélancolie. Le jeu des comédiens est plus désincarné que jamais.

Texte : Louis-Paul Rioux

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