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Femmes (Nasheem)

Isr. 1996. Drame psychologique de Moshé Mizrahi avec Michal Bat-Adam, Amos Lavi, Ilor Harpaz. Une femme stérile éprouve de la jalousie envers la nouvelle épouse qu'elle a pourtant proposée à son mari afin de lui assurer une descendance. Illustration méticuleuse de la vie quotidienne prenant le pas sur un récit plutôt maigre. Manque de point de vue critique. Réalisation et interprétation modestes.

Général
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Femmes (Nasheem)

Général Général

Isr. 1996. Drame psychologique de Moshé Mizrahi avec Michal Bat-Adam, Amos Lavi, Ilor Harpaz.

Une femme stérile éprouve de la jalousie envers la nouvelle épouse qu'elle a pourtant proposée à son mari afin de lui assurer une descendance. Illustration méticuleuse de la vie quotidienne prenant le pas sur un récit plutôt maigre. Manque de point de vue critique. Réalisation et interprétation modestes.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
K-Films Amérique
À l'orée du siècle, alors que les Ottomans occupent la Palestine, Rebecca se marie avec le brave rabbin Jacob sous les yeux émerveillés de la jeune Sultana. Toujours sans enfant après quatorze années d'union, elle convainc alors son époux de prendre Sultana, maintenant âgée de 18 ans, comme seconde épouse, afin de lui assurer une descendance. Cependant, huit mois après ce nouveau mariage, aucun enfant n'est encore né. De plus, malgré toute sa bonne volonté, Rebecca se sent dévorée par la jalousie, croyant que Jacob lui préfère sa jeune épouse.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Outre ses nominations aux Oscars en 1972 et 1973, le réalisateur Moshé Mizrahi est surtout connu pour avoir remporté celui du meilleur film étranger en 1977 avec LA VIE DEVANT SOI. Ceci dit, ces récompenses étonneront ceux qui n'auront vu que son dernier long métrage FEMMES. En effet, ce petit drame s'avère d'une facture visuelle tellement modeste et impersonnelle qu'il paraît l'oeuvre d'un cinéaste d'envergure bien moyenne. Comme le récit se résume en peu de faits, le réalisateur a préféré se concentrer méticuleusement sur une illustration de la vie quotidienne de l'époque. Cependant, celle-ci relève plus souvent de l'image d'Épinal que d'un quelconque point de vue critique. Cet aspect fabriqué fait que l'émotion passe difficilement et que l'on éprouve du mal à compatir avec des personnages aux contours psychologiques vagues. De plus, la conclusion en queue de poisson laisse perplexe sur l'intérêt dramatique de toute cette histoire. À l'exception de Michal Bat-Adam, les interprètes développent un jeu assez fade qui ne leur permet guère d'exprimer avec subtilité une grande palette de sentiments.

Texte : Christian Depoorter

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