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Female Perversions

É.-U. 1996. Drame psychologique de Susan Streitfeld avec Tilda Swinton, Amy Madigan, Karen Sillas. Sur le point d'être nommée juge, une avocate réputée remet son existence en question. Observation méditative de l'âme féminine. Discours un peu suranné sur le statut de la femme de carrière. Effets de style académiques et parfois maladroits. Interprétation adéquate de T. Swinton.

16 ans + (érotisme)
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Female Perversions (Female Perversions)

16 ans + (érotisme) 16 ans + (érotisme)

É.-U. 1996. Drame psychologique de Susan Streitfeld avec Tilda Swinton, Amy Madigan, Karen Sillas.

Sur le point d'être nommée juge, une avocate réputée remet son existence en question. Observation méditative de l'âme féminine. Discours un peu suranné sur le statut de la femme de carrière. Effets de style académiques et parfois maladroits. Interprétation adéquate de T. Swinton.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Motion International
Evelyn, avocate renommée, est une femme de carrière dont la réussite professionnelle a toujours été la seule priorité. Ses sacrifices sont d'ailleurs sur le point d'être récompensés, puisqu'elle est pressentie pour un poste de juge. Or c'est à ce moment que Madelyn, sa soeur kleptomane, est prise la main dans le sac. Venue à sa rescousse malgré des relations tendues depuis des années, Evelyn verra ses convictions bouleversées par le mode de vie de Madelyn. Et bien malgré elle, l'avocate se verra forcée de remettre son existence en question.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Affublé d'un titre racoleur, FEMALE PERVERSIONS ressasse les éternels discours sur la difficulté pour les femmes de concilier vie de famille et carrière. Si le sujet en soi n'est pas inintéressant, la structure épisodique de l'écriture alourdit indûment le propos. Aussi l'approche, qui se veut provocante, ne fait en réalité que se conformer froidement à un schéma connu où le questionnement existentiel est inévitablement accompagné des éternelles interrogations sexuelles. Quant aux segments à valeur symbolique et onirique qui jalonnent le film, ils se fondent mal à l'ensemble et nous laissent avec l'impression que la réalisatrice a ressenti le besoin de concrétiser visuellement la métaphore de son film, à défaut d'avoir été en mesure de la faire surgir autrement. L'interprétation de Tilda Swinton dans le rôle principal s'avère cependant bien adaptée au personnage.

Texte : Carlo Mandolini

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