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Drôle de maisonnée (The House of Yes)

É.-U. 1996. Comédie dramatique de Mark Waters avec Parker Posey, Josh Hamilton, Tori Spelling. Une jeune femme souffrant de troubles psychologiques accepte mal que son frère jumeau lui rende visite accompagné par sa fiancée. Origines théâtrales évidentes. Dialogues cinglants. Personnages schématiques. Réalisation terne. P. Posey pleine d'assurance.

13 ans +
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Drôle de maisonnée (The House of Yes)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 1996. Comédie dramatique de Mark Waters avec Parker Posey, Josh Hamilton, Tori Spelling.

Une jeune femme souffrant de troubles psychologiques accepte mal que son frère jumeau lui rende visite accompagné par sa fiancée. Origines théâtrales évidentes. Dialogues cinglants. Personnages schématiques. Réalisation terne. P. Posey pleine d'assurance.

Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Mark Waters
D'après la piéce de Wendy MacLeod
Pays :
Distributeur :
Cineplex-Odeon
Quand elle était enfant, Jackie-O a perdu son père le jour même de l'assassinat de John F. Kennedy. La jeune femme souffre depuis ce temps de problèmes psychologiques et a tendance à se prendre pour Jackie Onassis. Son comportement bizarre s'accentue lorsque son frère jumeau Marty, en visite dans la famille à l'occasion du congé du Thanksgiving, présente sa nouvelle fiancée à la famille. On craint alors que Jackie-O, déjà fragile, ne commette des gestes irréparables.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Voici une transposition du théâtre au cinéma qui s'effectue avec plus ou moins de bonheur. En effet, Mark Waters n'a pas su injecter dans la pièce de Wendy MacLeod des idées qui soient purement cinématographiques, ni même lui donner un rythme qui puisse faire oublier les origines théâtrales du texte et des situations. Il y a bien l'injonction d'un film amateur, qui intervient narrativement dans le récit rappelant les révélations du célèbre film sur l'assassinat de John F. Kennedy, mais c'est quand même peu par rapport à l'ensemble. On se rabat alors sur les dialogues, souvent savoureux et mêmes cinglants, qui sont livrés avec un évident plaisir des mots, surtout par Parker Posey et Geneviève Bujold. Néanmoins, l'aspect schématique des personnages demeure un peu trop flagrant, un défaut rendu plus évident par le manque de cohésion de la réalisation et l'aspect mécanique du montage. On notera cependant le jeu conquérant de Parker Posey, qui se révèle pleine d'assurance.

Texte : Alain Dubeau

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