De l'amour à la haine (A Thin Line Between Love and Hate)

É.-U. 1996. Comédie de Martin Lawrence avec Martin Lawrence, Lynn Whitfield, Regina King. Un jeune séducteur a maille à partir avec une femme qu'il a laissée tomber après lui avoir fait croire qu'il l'aimait. Scénario laborieux aux relents misogynes. Gags lourds et insignifiants. Réalisation quelconque. Jeu maniéré et narcissique de la vedette.

De l'amour à la haine (A Thin Line Between Love and Hate)

13 ans + (langage vulgaire)

É.-U. 1996. Comédie de Martin Lawrence avec Martin Lawrence, Lynn Whitfield, Regina King.

Un jeune séducteur a maille à partir avec une femme qu'il a laissée tomber après lui avoir fait croire qu'il l'aimait. Scénario laborieux aux relents misogynes. Gags lourds et insignifiants. Réalisation quelconque. Jeu maniéré et narcissique de la vedette.

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Genre :

Comédie

Année :

1996

Réalisation :

Martin Lawrence

Pays :

États-Unis

Distributeur :

Alliance Vivafilm

Interprètes :

Martin Lawrence
Lynn Whitfield
Regina King

Darnell Wright, un jeune gérant de club de nuit, collectionne les conquêtes féminines. Pour convaincre la très sophistiquée femme d'affaires Brandi de coucher avec lui, Darnell pousse son jeu de séduction jusqu'à lui faire croire qu'il l'aime d'un amour sincère. Mais dès le lendemain, le jeune homme la laisse tomber pour une autre. Brandi prend très mal ce rejet et décide d'en faire payer chèrement le prix à Darnell.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Nous n'avions guère besoin d'un remake du simpliste FATAL ATTRACTION d'Adrian Lyne, et encore moins d'un remake soi-disant comique comme celui-ci. Écrit et réalisé par la vedette, qui s'est donné le rôle d'un séducteur narcissique, ce film est une autre de ces productions misogynes qui présente une image négative des femmes de carrière. La progression narrative laborieuse du scénario ne fait qu'ajouter au caractère pénible des gags lourds et insignifiants concoctés par les quatre scénaristes. Il faut ainsi attendre une bonne heure avant qu'éclate le conflit entre le héros et son adversaire féminin, mais l'affrontement s'avère aussi insipide que le reste. Tout occupé qu'il est à faire le coq devant la caméra, Martin Lawrence néglige son travail de mise en scène, comme s'il avait laissé le tout s'effectuer sur le pilote automatique. Le jeu maniéré du comédien s'avère plus irritant que drôle.

Texte : Martin Girard

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