É.-U. 1996. Comédie de Garry Marshall avec Greg Kinnear, Laurie Metcalf, Maria Pitillo. Condamné à se trouver un emploi, un escroc travaille dans un bureau de poste où il est poussé par ses collègues à répondre à ceux qui adressent du courrier à Dieu. Fantaisie sirupeuse. Récit à l'état d'ébauche. Gags trop rares. Mise en scène standard. Interprétation potable.
Condamné à se trouver un emploi, un escroc travaille dans un bureau de poste où il est poussé par ses collègues à répondre à ceux qui adressent du courrier à Dieu. Fantaisie sirupeuse. Récit à l'état d'ébauche. Gags trop rares. Mise en scène standard. Interprétation potable.
Comédie d'une très grande légèreté, digne de la programmation du temps des fêtes de fin d'année, Dear God baigne dans un climat de fantaisie sirupeuse qui épuise assez rapidement les quelques vagues promesses que laissait entrevoir le scénario. Le film s'appuie sur un univers presque uniquement peuplé de gentils excentriques, dont les rares méchants finissent toujours par montrer leur coeur tendre. Alors que cette caractérisation simpliste des personnages ne varie pas d'un iota tout au long du film, le spectateur trouvera en plus difficilement sa pitance dans les rares gags qui parsèment un récit encore à l'état d'ébauche. Proche du format standard télévisuel, la mise en scène n'apporte guère de palliatif. Les interprètes se démènent comme ils le peuvent dans des rôles sans grande consistance.
Texte : Christian Depoorter