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Caught

É.-U. 1996. Drame de moeurs de Robert M. Young avec Edward James Olmos, Maria Conchita Alonso, Arie Verveen. Au New-Jersey, un couple propriétaire d'une poissonnerie engage un itinérant qui devient l'amant de sa patronne. Scénario de facture classique aux accents de tragédie. Symbolique parfois un peu lourde. Tensions psychologiques et érotiques bien amenées. Réalisation méticuleuse et contrôlée. Très bons interprètes.

13 ans +
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Caught (Caught)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 1996. Drame de moeurs de Robert M. Young avec Edward James Olmos, Maria Conchita Alonso, Arie Verveen.

Au New-Jersey, un couple propriétaire d'une poissonnerie engage un itinérant qui devient l'amant de sa patronne. Scénario de facture classique aux accents de tragédie. Symbolique parfois un peu lourde. Tensions psychologiques et érotiques bien amenées. Réalisation méticuleuse et contrôlée. Très bons interprètes.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Edward Pomerantz
D'après le roman de Edward Pomerantz
Pays :
Distributeur :
Malofilm
Joe et son épouse Betty sont propriétaires d'une poissonnerie au New-Jersey. Un jour, le vagabond Nick, pourchassé par des policiers, trouve refuge dans leur commerce. Ils décident de donner du travail au démuni et même de le loger dans la chambre vacante de leur fils Danny, parti vivre en Californie. Nick se révèle un habile bras-droit pour Joe, tout en devenant à l'insu de ce dernier l'amant de Betty. Le retour de Danny, qui ne tarde pas à deviner ce qui se passe, va mettre le feu aux poudres.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Robert M. Young signe avec CAUGHT une oeuvre indéniablement forte d'un point de vue dramatique, atteignant même à la tragédie par moment. Cette histoire de passion adultère, de trahison et de cupidité s'échafaude peut-être bien sur un modèle connu, mais elle offre de nombreux éléments intéressants. À ce titre, mentionnons l'excellente partition jazzée de Chris Botti qui, jumelée au rythme lent et contrôlé de la mise en images, contribue à établir une atmosphère de tensions psychologiques doublées d'une charge érotique presque palpable et très crédible. La réalisation de Young se révèle si méticuleuse qu'on lui pardonnerait d'emblée son utilisation ponctuelle de symboles relativement peu subtils. Il parvient à cultiver une ambiguïté autour du personnage de Nick qui confère à l'ensemble une aura d'étrangeté. Enfin, cette franche approche de la passion sexuelle est parfaitement rendue par une équipe de très bon comédiens, qui se livrent à leurs rôles en toute aisance.

Texte : Alain Dubeau

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