Go to main content
Default image
5

Bent

G.-B. 1996. Drame psychologique de Sean Mathias avec Clive Owen, Lothaire Bluteau, Brian Webber. Un jeune Juif conduit vers les camps nazis cherche à échapper aux traitements réservés aux homosexuels en tentant de renier son identité sexuelle. Action réduite au drame intimiste au détriment de l'horreur collective. Un certain crescendo dramatique. Réalisation mal maîtrisée. Interprétation intense.

13 ans + (violence)
5

Bent (Bent)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

G.-B. 1996. Drame psychologique de Sean Mathias avec Clive Owen, Lothaire Bluteau, Brian Webber.

Un jeune Juif conduit vers les camps nazis cherche à échapper aux traitements réservés aux homosexuels en tentant de renier son identité sexuelle. Action réduite au drame intimiste au détriment de l'horreur collective. Un certain crescendo dramatique. Réalisation mal maîtrisée. Interprétation intense.

Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Martin Sherman
D'après la piéce de Martin Sherman
Pays :
Distributeur :
Cineplex-Odeon
Menant une vie de débauche dans le Berlin du début de l'ère nazie, Max est arrêté avec son amant Rudy par la gestapo au moment où il tentait de fuir l'Allemagne. En route vers le camp de Dachau, Max cherche par tous les moyens à prouver à ses tortionnaires qu'il n'est pas homosexuel, afin d'éviter un châtiment encore plus cruel. Arrivé là-bas, il fait la rencontre de Horst, qui porte le fameux triangle rose plutôt que l'étoile jaune. Max finit par partager avec lui un sentiment amoureux, malgré la surveillance des gardiens.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Créée en 1979, la pièce Bent a intéressé plus d'un cinéaste, dont Fassbinder et Costa-Gavras, mais c'est finalement un metteur en scène de théâtre qui tente l'aventure d'adapter cette pièce, qui a révélé un pan méconnu de l'Holocauste: la persécution des homosexuels dans les camps nazis. Mathias a tenté d'éviter le piège du théâtre filmé, surtout dans la première partie, en multipliant les lieux de tournage, mais son traitement un peu maniériste (rappelant de loin Greenaway) ne convainc pas tout à fait. La seconde partie du film, plus austère, met davantage en valeur le texte et les moments forts de la pièce, pour se terminer en un crescendo dramatique plutôt prenant. Toutefois, la réduction du drame à l'interaction intimiste des deux prisonniers et des deux gardes qui les surveillent revêt un côté symbolique qui va à l'encontre du parti pris réaliste de la mise en scène. Malgré cela, Clive Owen et surtout Lothaire Bluteau livrent une excellente performance d'acteurs, marquée d'une intensité digne de mention.

Texte : Jean Beaulieu

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3