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All Over Me

É.-U. 1996. Drame de moeurs de Alex Sichel avec Alison Folland, Tara Subkoff, Cole Hauser. Laissée un peu pour compte par son amie qui sort avec un macho, une adolescente new-yorkaise découvre sa sexualité au contact d'une chanteuse lesbienne. Exploration d'une amitié trouble bénéficiant d'une belle justesse de ton. Mise en scène épurée mais attentive aux personnages. Interprétation naturelle.

13 ans +
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All Over Me (All Over Me)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 1996. Drame de moeurs de Alex Sichel avec Alison Folland, Tara Subkoff, Cole Hauser.

Laissée un peu pour compte par son amie qui sort avec un macho, une adolescente new-yorkaise découvre sa sexualité au contact d'une chanteuse lesbienne. Exploration d'une amitié trouble bénéficiant d'une belle justesse de ton. Mise en scène épurée mais attentive aux personnages. Interprétation naturelle.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Del Fuego
Claude, une adolescente new-yorkaise introvertie, fréquente moins son amie Ellen depuis que cette dernière sort avec le macho et drogué Mark. A part son copain Jesse avec qui elle travaille à la pizzeria locale, Claude ne peut absolument pas compter sur sa mère égocentrique et indifférente. Par bonheur, Luke, un musicien gay, lui fait rencontrer la chanteuse lesbienne Lucy avec qui elle développe une grande intimité et qui lui fait découvrir sa sexualité. Lorsque Luke est sauvagement agressé par Mark, Claude hésite pourtant à le dénoncer à la police.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Exploration d'une amitié trouble entre adolescentes confrontées à un monde en perte de repères, ce premier film d'une réalisatrice prometteuse touche plusieurs thèmes sociaux et psychologiques intéressants. Décrite un peu comme un dernier refuge, l'homosexualité ne constitue ici qu'un élément parmi d'autres de la confusion psychologique dans laquelle baignent ces citadines à la veille de rentrer dans l'âge adulte. D'une belle justesse d'observation, le récit détaille délicatement le processus complexe de l'éveil sexuel. Par son style de mise en scène épuré et discret à la fois, la cinéaste établit une distance, voire une certaine froideur, qui correspond assez bien au climat de plus en plus déshumanisé du milieu urbain dans lequel évoluent ses personnages. Pourtant, sa caméra laisse souvent les visages et les corps s'exprimer par eux-mêmes, sans avoir recours à de sempiternelles séquences explicatives. Dominant une distribution sans faille, Alison Folland s'avère étonnante de sincérité.

Texte : Christian Depoorter

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