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À Gillian pour son 37e anniversaire (To Gillian On Her 37th Birthday)

É.-U. 1996. Drame psychologique de Michael Presman avec Peter Gallagher, Claire Danes, Kathy Baker. Un homme obsédé par le souvenir de sa défunte femme entre en conflit avec sa belle-soeur au sujet de la garde de sa fille adolescente. Scénario artificiel basé sur une pièce de théâtre. Sujet abordé de manière sincère mais plutôt simpliste. Réalisation standard. Jeu convaincu des interprètes.

Général
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À Gillian pour son 37e anniversaire (To Gillian On Her 37th Birthday)

Général Général

É.-U. 1996. Drame psychologique de Michael Presman avec Peter Gallagher, Claire Danes, Kathy Baker.

Un homme obsédé par le souvenir de sa défunte femme entre en conflit avec sa belle-soeur au sujet de la garde de sa fille adolescente. Scénario artificiel basé sur une pièce de théâtre. Sujet abordé de manière sincère mais plutôt simpliste. Réalisation standard. Jeu convaincu des interprètes.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Columbia
David est obsédé par le souvenir de sa défunte femme, allant même jusqu'à entretenir avec elle des conversations imaginaires. Son comportement nuit à l'épanouissement de sa fille Rachel, si bien qu'Esther, la belle-soeur de David, envisage de recourir aux tribunaux pour obtenir la garde de l'adolescente. Tout va se décider au cours d'un week-end durant lequel Esther et son mari Paul, accompagnés d'une amie, séjournent au chalet de David.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Sur un thème qui aurait facilement pu tomber dans la guimauve la plus collante, l'auteur a imaginé un petit mélodrame où il s'efforce de privilégier l'analyse psychologique plutôt que de se complaire dans la sensiblerie. Le résultat demeure néanmoins assez banal. Basé sur une pièce de théâtre et filmé à la manière standard d'un téléfilm, le récit aborde de façon sincère mais plutôt simpliste le thème de la douleur causée par la perte d'un être cher. Ainsi, les scènes montrant le protagoniste en train d'échanger des banalités avec le «fantôme» de sa défunte épouse sont d'une naïveté décourageante. Généralement trop artificiel et schématique pour convaincre et émouvoir, l'ensemble est pourtant interprété avec beaucoup de conviction par des interprètes qui prennent vraiment leurs rôles très au sérieux.

Texte : Martin Girard

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