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Un Divan à New York (A Couch in New York)

Fr. 1995. Comédie sentimentale de Chantal Akerman avec William Hurt, Juliette Binoche, Paul Guilfoyle. Une jeune danseuse française se met à traiter les patients du psychanalyste new-yorkais dont elle a sous-loué l'appartement. Comédie romantique à l'américaine. Curieux mélange de naïveté et de réflexion. Ton artificiel accentué. Jeu candide des interprètes.

Général
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Un Divan à New York (A Couch in New York)

Général Général

Fr. 1995. Comédie sentimentale de Chantal Akerman avec William Hurt, Juliette Binoche, Paul Guilfoyle.

Une jeune danseuse française se met à traiter les patients du psychanalyste new-yorkais dont elle a sous-loué l'appartement. Comédie romantique à l'américaine. Curieux mélange de naïveté et de réflexion. Ton artificiel accentué. Jeu candide des interprètes.

Sans jamais s'être rencontrés, Harry, un psychanalyste new-yorkais, et Béatrice, une danseuse parisienne, échangent leurs appartements pour prendre des vacances. Mais alors que la Française est enchantée par la somptueuse résidence de l'Américain, celui-ci ne peut supporter longtemps de vivre dans la mansarde de Béatrice. Il revient donc à New York où il découvre que Béatrice reçoit ses patients. Sous un faux nom, il se fait passer pour un d'entre eux afin de faire sa connaissance. Il ne tarde pas à tomber amoureux d'elle et vice versa.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Qui eut cru que Chantal Akerman aurait un jour l'idée de tourner une comédie sentimentale à l'américaine, avec tous les clichés habituels du genre. Plongeant tête première dans cet univers codé, la réalisatrice s'amuse à en accentuer l'artifice au maximum, créant un étrange décalage entre la sensibilité plutôt contemporaine de ses personnages et le style dont la sophistication figée rappelle les comédies urbaines et raffinées que Hollywood tournait en studio dans les années 1940 et 50. La naïveté affichée des dialogues et des situations, le jeu souvent exagérément candide jusqu'à en être faux des comédiens (en particulier celui de Juliette Binoche) et les réflexions sur l'amour et la vie moderne confèrent à l'ensemble le ton et l'allure d'une bluette fleur bleue écrite et réalisée par une intellectuelle soudain en mal de romantisme. Curieux spectacle! Le scénario demeure trop mécanique et fabriqué pour être efficace (on ne croit pas au coup de foudre des personnages), mais ce croisement bizarre entre la sensibilité européenne et la roublardise américaine possède un certain charme.

Texte : Martin Girard

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