Trois souhaits (Three Wishes)

Name: Trois souhaits
Director: Martha Coolidge
Genre: Drame fantastique
Duration: 114 min.

É.-U. 1995. Drame fantastique de Martha Coolidge avec Patrick Swayze, Mary Elizabeth Mastrantonio, Joseph Mazzelo. En 1955, une mère qui élève seule ses deux garçons accueille chez elle un vagabond aux habitudes étranges. Peinture nostalgique d'une époque révolue. Mélange de mélodrame et de fantaisie. Technique au point. Interprétation adéquate.

Trois souhaits (Three Wishes)

Général

É.-U. 1995. Drame fantastique de Martha Coolidge avec Patrick Swayze, Mary Elizabeth Mastrantonio, Joseph Mazzelo.

En 1955, une mère qui élève seule ses deux garçons accueille chez elle un vagabond aux habitudes étranges. Peinture nostalgique d'une époque révolue. Mélange de mélodrame et de fantaisie. Technique au point. Interprétation adéquate.

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Genre :

Drame fantastique

Année :

1995

Durée :

114 min.

Réalisation :

Martha Coolidge

Pays :

États-Unis

Distributeur :

Cineplex-Odeon

Interprètes :

Patrick Swayze
Mary Elizabeth Mastrantonio
Joseph Mazzelo

En route pour les vacances, Tom Holman, un entrepreneur qui traverse une période difficile, vient près de heurter un passant avec sa voiture. Cet incident lui en rappelle un semblable survenu l'été de 1955, alors que sa mère avait recueilli Jack McLoud après l'avoir renversé. Ce vagabond aux habitudes étranges, avec l'aide de son chien Betty Jane et d'un peu de magie, enseigna à Tommy et à son petit frère à adopter une attitude positive face à la vie.

L’AVIS DE MEDIAFILM

La réalisatrice du séduisant RAMBLING ROSE se sert à nouveau d'une structure en flash-back pour offrir ici une peinture nostalgique d'une époque révolue. Elle troque cependant la dénonciation de l'oppression féminine pour encenser le paternalisme des années cinquante, période durant laquelle la famille nucléaire triomphait. Le contexte de guerre froide et de paranoïa est évacué au profit d'une vision édulcorée, peu crédible et apologétique du conservatisme américain. Une certaine ampleur de la mise en images parvient à susciter des moments d'émotion, sans toutefois éviter les épanchements mélodramatiques. Par ailleurs, des effets spéciaux assez réussis traduisent l'effervescence de l'imagination enfantine. Bien qu'adéquats, Swayze et Mastrantonio sont fréquemment éclipsés par de jeunes interprètes naturels et pétillants.

Texte : Alain Dubeau

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