Go to main content
Default image
4

The Journey of August King

É.-U. 1995. Drame de John Duigan avec Jason Patric, Thandiwe Newton, Larry Drake. En 1815 en Caroline du Nord, un jeune fermier veuf entreprend d'aider une esclave noire en fuite à gagner un territoire où elle sera libre. Ton intimiste. Récit stagnant par moments. Traitement pudique de situations délicates. Mise en images naturaliste. Personnages bien typés.

Général
4

The Journey of August King (The Journey of August King)

Général Général

É.-U. 1995. Drame de John Duigan avec Jason Patric, Thandiwe Newton, Larry Drake.

En 1815 en Caroline du Nord, un jeune fermier veuf entreprend d'aider une esclave noire en fuite à gagner un territoire où elle sera libre. Ton intimiste. Récit stagnant par moments. Traitement pudique de situations délicates. Mise en images naturaliste. Personnages bien typés.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
John Ehle
D'après le roman de John Ehle
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
En 1815, en Caroline du Nord, August King, jeune fermier éprouvé par la mort récente de sa famille, trouve sur sa route une esclave noire de 17 ans qui s'est enfuie. Bien que son maître offre une récompense pour sa capture, elle reçoit l'aide du jeune homme qui, défiant la loi, la cache dans son chariot et entreprend de l'amener jusqu'à son domaine au nord de l'État, où elle pourra être libre.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Premier film tourné aux États-Unis par le réalisateur d'origine australienne John Duigan, ce long métrage se situe, par son ton intimiste, à mille lieux des grands drames hollywoodiens traitant de l'époque de l'esclavage. D'ailleurs, un tel sujet aurait pu susciter le recours à des scènes violentes ou encore à une exploitation de situations érotiques. Or, John Duigan, par une mise en images naturaliste, traite de façon pudique des situations parfois délicates, privilégiant une certaine violence morale à l'étalage de brutalités auquel on aurait pu s'attendre. Triomphent alors les valeurs d'entraide, de courage, de droiture et d'abnégation. Toutefois, le récit stagne par moments en l'absence de rebondissements sur les plans de l'action ou encore des sentiments. Sans exagérer leur rôle, les interprètes donnent vie à des personnages bien typés.

Texte : Jean Beaulieu

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3