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The Grotesque (Gentlemen Don't Eat Poets)

G.-B. 1995. Drame de moeurs de John Paul Davidson avec Alan Bates, Theresa Russell, Sting. Le futur gendre d'un paléontologue excentrique est retrouvé mort dans des conditions mystérieuses. Scénario conventionnel et sans relief. Situations d'un baroque un peu lourd. Conception visuelle intéressante. Interprétation inégale.

13 ans + (érotisme)
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The Grotesque (Gentlemen Don't Eat Poets)

13 ans + (érotisme) 13 ans + (érotisme)

G.-B. 1995. Drame de moeurs de John Paul Davidson avec Alan Bates, Theresa Russell, Sting.

Le futur gendre d'un paléontologue excentrique est retrouvé mort dans des conditions mystérieuses. Scénario conventionnel et sans relief. Situations d'un baroque un peu lourd. Conception visuelle intéressante. Interprétation inégale.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Patrick McGrath
D'après le roman de Patrick McGrath
Pays :
Distributeur :
France-Film
Dans une Angleterre paisible et rurale, Sir Hugo Coal, un paléontologue excentrique, vit placidement dans son manoir baroque avec sa femme qui ne l'intéresse plus, sa fille qu'il adore et d'inquiétants domestiques. Or un soir Hugo est mis au courant des plans de fiançailles de sa fille avec Stanley, un aspirant poète sans-le-sou. La nouvelle de cette liaison morganatique rend Hugo furieux. Quelques jours plus tard, on retrouvera les restes de Stanley, mort dans des circonstances atroces.

L’AVIS DE MEDIAFILM

GENTLEMEN DON'T EAT POETS est un film sans surprises. Dès les premiers plans, on devine dans quelle voie s'engagera le réalisateur pour évoquer cette histoire assez scabreuse de meurtre et de cannibalisme. Ici, les images d'organismes en état de putréfaction, véritables leitmotiv visuels du film, et le libertinage sexuel des protagonistes sont d'évidentes métaphores d'une aristocratie décadente qui, faisant figure de véritable dinosaure dans la modernité galopante, ne peut plus que tenter de sauver les apparences. Le film se veut donc, en partie du moins, constat social. Or le réalisateur insiste trop lourdement sur le baroque des situations et ne parvient pas à soutirer de ses acteurs le zeste nécessaire pour relever un scénario assez monotone et prévisible. Seul Alan Bates parvient à nuancer son personnage en lui conférant une allure énigmatique. À noter, cependant, l'excellent travail de conception visuelle.

Texte : Carlo Mandolini

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