É.-U. 1995. Film à sketches de Rusty Cundieff avec Clarence Williams III, Joe Torry, Wings Hauser. Le propriétaire d'un salon funéraire raconte à trois voyous dans quelles circonstances terrifiantes certains de ses clients ont connu la mort. Sketches de valeur inégale. Climat d'angoisse propre au genre horrifique. Métaphores pas toujours subtiles. Technique achevée. Interprétation convenable.
Le propriétaire d'un salon funéraire raconte à trois voyous dans quelles circonstances terrifiantes certains de ses clients ont connu la mort. Sketches de valeur inégale. Climat d'angoisse propre au genre horrifique. Métaphores pas toujours subtiles. Technique achevée. Interprétation convenable.
Même si l'auteur s'efforce de créer le climat d'angoisse et les effets de terreur attendus dans ce genre de films, il consacre au moins autant d'effort à livrer divers messages sur la condition des Noirs dans la société américaine. Le premier sketch se réfère à l'évidence à l'affaire Rodney King, tandis que le troisième met en scène un politicien blanc raciste visiblement inspiré d'un personnage réel qui a tenté récemment de se faire élire gouverneur dans le Sud des Etats-Unis. Il n'y a rien de bien nuancé dans l'approche du cinéaste qui manie l'art de la métaphore sans excès de subtilité. Les deux premiers épisodes sont plutôt conventionnels et lents à démarrer, mais les deux autres sautent plus rapidement dans le vif du sujet et contiennent des moments fort réussis d'épouvante. Techniquement le film est très achevé et l'interprétation s'avère convenable.
Texte : Martin Girard