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Small Faces

G.-B. 1995. Drame de Gillies MacKinnon avec Iain Robertson, Joseph MacFadden, J.S. Duffy. À Glasgow en 1968, un jeune garçon hésite entre l'influence de ses deux frères, l'un membre d'un gang et l'autre artiste. Structure anecdotique. Mise en scène attentive et riche en observations sociales. Reconstitution d'époque convaincante. Réalisation dynamique et inspirée. Interprétation naturelle.

13 ans +
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Small Faces (Small Faces)

13 ans + 13 ans +

G.-B. 1995. Drame de Gillies MacKinnon avec Iain Robertson, Joseph MacFadden, J.S. Duffy.

À Glasgow en 1968, un jeune garçon hésite entre l'influence de ses deux frères, l'un membre d'un gang et l'autre artiste. Structure anecdotique. Mise en scène attentive et riche en observations sociales. Reconstitution d'époque convaincante. Réalisation dynamique et inspirée. Interprétation naturelle.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Malofilm
En 1968, à Glasgow, Bobby MacLean, dix-huit ans, fait partie d'une bande de jeunes bagarreurs. Son frère Alan, d'un an son cadet, est un artiste-peintre timide, fragile et porté par sa passion. Ils ont un frère de treize ans, Lex, qui est partagé entre la violence de l'un et la sensibilité de l'autre. Que choisira-t-il? Le danger d'une vie de gang ou la passion du monde des arts?

L’AVIS DE MEDIAFILM

Tourné au même moment que TRAINSPOTTING de Danny Boyle, ce long métrage adopte une trajectoire narrative similaire, qui part d'une illustration assez légère d'un contexte social difficile, pour finalement verser dans un constat grave et désespérant des conditions de vies malsaines décrites. Là s'arrêtent les comparaisons toutefois, puisque SMALL FACES fait étalage d'une esthétique moins flamboyante que celle déployée par Boyle. Le scénario profite ici d'une construction anecdotique au ton doux-amer et attachant. La mise en scène demeure attentive aux détails et confère au film une richesse d'observations bien ancrées dans une reconstitution d'époque convaincante. La réalisation dynamique exploite intelligemment le potentiel expressionniste et poétique du grand angulaire, au cours de quelques passages inspirés. Les irruptions de violence entre les gangs, bien que déstabilisantes par leur brutalité inattendue, sont aussi habilement filmées. L'interprétation de comédiens peu connus s'avère d'un grand naturel.

Texte : Alain Dubeau

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