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Rêves de famille (My Family)

É.-U. 1995. Chronique de Gregory Nava avec Jimmy Smits, Esai Morales, Eduardo Lopez Rojas. Deux jeunes Mexicains immigrés en Californie au début des années 1920 fondent une famille qui traversera diverses épreuves au fil des ans. Film fleuve mélangeant poésie et réalisme social. Traitement passablement original. Interprétation émouvante de E. Lopez Rojas.

Général
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Rêves de famille (My Family)

Général Général

É.-U. 1995. Chronique de Gregory Nava avec Jimmy Smits, Esai Morales, Eduardo Lopez Rojas.

Deux jeunes Mexicains immigrés en Californie au début des années 1920 fondent une famille qui traversera diverses épreuves au fil des ans. Film fleuve mélangeant poésie et réalisme social. Traitement passablement original. Interprétation émouvante de E. Lopez Rojas.

Au début des années 1920, le jeune Jose Sanchez quitte le Mexique pour se rendre en Californie. Installé dans la modeste ferme d'un oncle éloigné, Jose prend pour épouse une compatriote qui lui donne cinq enfants. Les difficultés familiales, la violence urbaine, l'injustice sociale et le racisme n'en finissent cependant plus d'éprouver la famille, qu'on voit évoluer sur une période de soixante ans.

L’AVIS DE MEDIAFILM

C'est tout un pan de la petite histoire américaine que nous dévoile le réalisateur d'EL NORTE à travers ce film fleuve dont les envolées oniriques ne sont pas sans rappeler l'univers poétique de Gabriel Garcia Marquez. En premier lieu, le récit donne à voir la transformation de Los Angeles, de zone rurale qu'elle était au début du siècle en faune urbaine violente qu'elle est devenue. Cette ville en mutation sert de toile de fond aux difficultés d'intégration des enfants de la famille Sanchez, rejoignant ainsi les préoccupations actuelles au sujet des ghettos multi-ethniques. D'abord racontée sur le ton de la légende par un des trois fils de la famille, cette chronique prend un virage plus cruellement réaliste dans la seconde partie. Ensuite, le scénariste-réalisateur, dont l'empreinte est palpable et l'univers passablement original, cède plus de terrain que nécessaire au sentimentalisme bon marché, ce qui conduit le drame vers une finale inutilement larmoyante. Eduardo Lopez Rojas domine la distribution dans le rôle très émouvant du patriarche qui aurait voulu faire partager son modèle d'intégration pacifique avec ses fils.

Texte : Martin Bilodeau

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