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Pleure, ô pays bien-aimé (Cry, the Beloved Country)

É.-U. 1995. Drame de Darrell James Roodt avec James Earl Jones, Richard Harris, Vusi Kunene. En 1946 en Afrique du Sud, un pasteur zoulou, dont le fils a tué un Blanc, fraternise avec le père de la victime. Belle parabole sur l'entente et la compréhension entre les hommes. Réalisation élégante mais sans audace. Interprétation solide.

Général
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Pleure, ô pays bien-aimé (Cry, the Beloved Country)

Général Général

É.-U. 1995. Drame de Darrell James Roodt avec James Earl Jones, Richard Harris, Vusi Kunene.

En 1946 en Afrique du Sud, un pasteur zoulou, dont le fils a tué un Blanc, fraternise avec le père de la victime. Belle parabole sur l'entente et la compréhension entre les hommes. Réalisation élégante mais sans audace. Interprétation solide.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
En 1946, le pasteur Kumalo se rend à Johannesburg dans l'espoir de retrouver certains membres de sa famille, dont son fils Absalom. Une fois sur place, Kumalo apprend que son fils est condamné à mort pour le meurtre d'Arthur Jarvis, un Blanc sympathique à la cause des Noirs. James Jarvis, le père de ce dernier, s'est depuis durci dans ses convictions racistes. Mais au contact de Kumalo et des écrits d'Arthur, il parviendra à étouffer sa haine et à fraterniser avec le pasteur et sa communauté.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Cette nouvelle adaptation du roman de Paton (la première version remonte à 1951) évoque l'actuel effort de réconciliation en Afrique du Sud. Roodt, réalisateur de The Stick et Sarafina!, a mis l'accent sur l'harmonie et l'humanité. Aussi Cry, The Beloved Country, plutôt que d'insister sur les tensions causées par l'instauration de l'apartheid, mise sur les valeurs qui rassemblent les hommes, quelle que soit la couleur de leur peau: l'amour entre père et fils, la confiance en la bonté immanente de l'être humain, la beauté apaisante de la terre... Elégante mais sans grande audace, la réalisation sert convenablement un scénario qui a une propension certaine au mélodrame (le thème du destin et de la faute expiée, la valeur symbolique des éléments naturels, l'importance de la musique, etc). Quant à James Earl Jones et Richard Harris, ils incarnent de façon assez convaincante des personnages fragilisés et grandis par leur épreuve commune.

Texte : Carlo Mandolini

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