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Persuasion

G.-B. 1995. Drame de moeurs de Roger Michell avec Amanda Root, Ciaran Hinds, Susan Fleetwood. En 1814, une jeune femme n'ose pas avouer ses sentiments à un officier de la marine dont elle est secrètement amoureuse. Adaptation délicate du dernier roman de Jane Austen. Progression lente mais néanmoins prenante. Mise en scène souple. Interprétation sensible.

Général
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Persuasion (Persuasion)

Général Général

G.-B. 1995. Drame de moeurs de Roger Michell avec Amanda Root, Ciaran Hinds, Susan Fleetwood.

En 1814, une jeune femme n'ose pas avouer ses sentiments à un officier de la marine dont elle est secrètement amoureuse. Adaptation délicate du dernier roman de Jane Austen. Progression lente mais néanmoins prenante. Mise en scène souple. Interprétation sensible.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Malofilm
Angleterre, 1814. Il y a de cela sept ans, Anne rompait ses fiançailles avec Wentworth, cédant à l'époque aux pressions des membres de sa famille qui considéraient le jeune homme indigne de leur rang social. Devenu un riche officier de la marine, Wentworth revient d'un long voyage et se met à fréquenter de nouveau l'entourage des Elliot, ce qui trouble énormément Anne, toujours secrètement amoureuse de lui. Malheureusement pour elle, Wentworth doit bientôt en épouser une autre. A moins que le destin en décide autrement...

L’AVIS DE MEDIAFILM

Adaptation raffinée et délicate du dernier roman écrit par la romancière Jane Austen, Persuasion est un modèle d'écriture filmique discrète et intelligente. Prenant pour acquis que le spectateur est bien capable de saisir et d'apprécier les sous-entendus de l'intrigue, le scénariste fignole des dialogues où triomphe la subtilité. Les sentiments des personnages s'expriment tout doucement, par des voies souvent détournées, conférant au drame une progression lente mais néanmoins prenante. Malgré cette approche retenue, le regard posé sur la bourgeoisie de l'époque ne manque pas de mordant, puisqu'il y a dans cette histoire un courant satirique qui s'intègre harmonieusement au récit sentimental. Tourné pour la télévision, le film jouit d'une mise en scène pleine de souplesse. Ainsi, l'abondance parfois envahissante de dialogues est compensée par les arabesques d'une caméra fouineuse. Les interprètes jouent avec toute la sensibilité que requièrent leurs rôles.

Texte : Martin Girard

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