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Paumés et corrompus (The Doom Generation)

É.-U. 1995. Drame de moeurs de Gregg Araki avec Rose McGowan, James Duval, Jonathon Schaech. Un jeune couple formé par un garçon candide et une fille impétueuse rencontre un jeune meurtrier qui les entraîne dans une cavale d'enfer. Road-movie nihiliste marqué par une recherche constante d'effets provocateurs et scabreux. Traitement stylisé mais superficiel. Jeu énergique de R. McGowan.

18 ans + (violence, érotisme)
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Paumés et corrompus (The Doom Generation)

18 ans + (violence, érotisme) 18 ans + (violence, érotisme)

É.-U. 1995. Drame de moeurs de Gregg Araki avec Rose McGowan, James Duval, Jonathon Schaech.

Un jeune couple formé par un garçon candide et une fille impétueuse rencontre un jeune meurtrier qui les entraîne dans une cavale d'enfer. Road-movie nihiliste marqué par une recherche constante d'effets provocateurs et scabreux. Traitement stylisé mais superficiel. Jeu énergique de R. McGowan.

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Les Films Séville
Le doux et compréhensif Jordan White vit une relation amoureuse avec l'impétueuse Amy Blue. Un jour, ils font la connaissance de l'énigmatique Xavier Red, qui semble ne plus vouloir les quitter. Peu après, celui-ci tue le gérant d'une épicerie qui voulait s'en prendre au jeune couple. Commence alors une cavale au cours de laquelle Xavier ne cesse d'accumuler les cadavres, tout en initiant Jordan et Amy à diverses pratiques sexuelles.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Cinéaste militant homosexuel, Gregg Araki poursuit dans la voie du «road movie» nihiliste qu'il avait empruntée dans THE LIVING END. Cette fois, dans une mise en scène stylisée et une illustration beaucoup plus soignée, il fustige le mal-être d'une certaine jeunesse américaine. L'intrigue, somme toute assez mince et superficielle, sert en fait de prétexte à une recherche constante d'effets provocateurs et scabreux. Au départ, le réalisateur adopte un ton résolument «bédéesque» pour représenter graphiquement les scènes de violence extrême, ce qui permet au spectateur de ne pas les prendre trop au sérieux et même de s'en amuser, tout dépendant de son sens de l'humour. Mais lorsque survient le dénouement, mélange de grotesque et d'atrocité tourné à l'aide d'effets stroboscopiques, il s'effectue une soudaine rupture de ton qui risque d'en ébranler plus d'un. Au sein de ce trio maudit, Rose McGowan s'impose par son énergie et son bagout.

Texte : Louis-Paul Rioux

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