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Paradis piégé (Heaven's Prisoners)

É.-U. 1995. Drame policier de Phil Joanou avec Alec Baldwin, Teri Hatcher, Eric Roberts. En enquêtant sur l'écrasement d'un avion transportant des immigrants clandestins, un ex-policier devient la cible de mystérieux tueurs. Polar utilisant abondamment les ficelles du film noir. Intrigue prenante. Mise en scène dynamique. Interprétation dans le ton.

13 ans + (violence, langage vulgaire)
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Paradis piégé (Heaven's Prisoners)

13 ans + (violence, langage vulgaire) 13 ans + (violence, langage vulgaire)

É.-U. 1995. Drame policier de Phil Joanou avec Alec Baldwin, Teri Hatcher, Eric Roberts.

En enquêtant sur l'écrasement d'un avion transportant des immigrants clandestins, un ex-policier devient la cible de mystérieux tueurs. Polar utilisant abondamment les ficelles du film noir. Intrigue prenante. Mise en scène dynamique. Interprétation dans le ton.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
Ancien policier alcoolique de La Nouvelle-Orléans, Dave Robicheaux s'est retiré avec sa femme Annie dans le bayou où il vit désormais de la location de bateaux. Témoin de l'écrasement d'un petit avion transportant des immigrants clandestins, Dave sauve de la noyade une fillette salvadorienne qu'il adopte ensuite. En cherchant à comprendre les raisons de cette catastrophe, il devient la cible de tueurs qui abattent Annie. Dès lors, Dave n'a de cesse de la venger.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Dans des thrillers comme STATE OF GRACE et FINAL NALYSIS, Phil Joanou avait déjà démontré qu'il savait tenir son public en haleine par son sens du suspense, même si les formules utilisées ne s'avéraient pas toujours des plus innovatrices. Cette fois encore, il multiplie les rebondissements d'une sombre intrigue où s'agitent des personnages tourmentés. Si les hommes de main sont présentés uniformément comme des brutes sanguinaires, les autres protagonistes bénéficient cependant d'un meilleur traitement psychologique, en particulier le personnage central qui relève le plus souvent de l'anti-héros. Certes, les stéréotypes du film noir américain abondent, mais l'amateur du genre prendra sûrement un grand plaisir à les savourer, d'autant plus que l'illustration des moments de tension fait preuve d'une belle sûreté technique. Dommage seulement que la longueur du film occasionne quelques séquences inutiles. L'interprétation, par contre, s'avère tout à fait dans le ton.

Texte : Christian Depoorter

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