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Où est la maison de mon ami? (Khaneh-ye doost Kojast?)

Iran. 1995. Drame de Abbas Kiarostami avec Babak Ahmadpoor, Ahmad Ahmadpoor, Khodabakhsh Defai. Un écolier tente de trouver la maison d'un camarade de classe dans le village voisin pour lui rendre un cahier qu'il lui a pris par mégarde. Petit drame de l'enfance habilement rendu. Sorte de parabole sociale sous-jacente. Scènes répétitives. Réalisation simple. Jeu très expressif du jeune protagoniste.

Général
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Où est la maison de mon ami? (Khaneh-ye doost Kojast?)

Général Général

Iran. 1995. Drame de Abbas Kiarostami avec Babak Ahmadpoor, Ahmad Ahmadpoor, Khodabakhsh Defai.

Un écolier tente de trouver la maison d'un camarade de classe dans le village voisin pour lui rendre un cahier qu'il lui a pris par mégarde. Petit drame de l'enfance habilement rendu. Sorte de parabole sociale sous-jacente. Scènes répétitives. Réalisation simple. Jeu très expressif du jeune protagoniste.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Del Fuego
À l'école du village de Koker, le petit Mohammad Reza néglige de faire ses devoirs dans le cahier d'exercice prévu à cet effet. Son instituteur le met en garde: au prochain oubli, il sera expulsé. Or, ce soir-là, un autre élève, Ahmad, constatant qu'il a emporté par mégarde le cahier de son camarade, se lance à la recherche de la maison de ce dernier dans les hameaux environnants pour le lui rendre. Mais la mission se révèle ardue car Ahmad ne connaît ni l'adresse ni le village de son ami.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Tourné lors des dernières années du règne de Khomeiny, ce long métrage fait figure de «cahier brouillon» pour LE BALLON BLANC, écrit par Kiarostami, mais non tourné par lui. En effet, ce film comporte déjà les éléments caractéristiques du cinéma iranien diffusé depuis quelques années sur la scène internationale: histoire simple, mettant en vedette des non-professionnels (surtout des enfants), mêlant personnages fictifs et réels qui discutent avec opiniâtreté. Aussi, peut-on voir derrière cette histoire charmante d'un petit drame de l'enfance un miroir de la société iranienne, où les habitants doivent user de roublardise pour déjouer la rigidité des institutions en place. Le réalisateur a recours à l'ellipse et à une mise en scène dépouillée, utilisant de nombreux plans-séquences qui confèrent un rythme plutôt lent à l'ensemble et donnent lieu à certaines séquences répétitives. Mais par son jeu très expressif, le jeune protagoniste saura conquérir les spectateurs tout en leur donnant une véritable leçon de ténacité, de générosité et de détermination.

Texte : Jean Beaulieu

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