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Mondo

Fr. 1995. Conte de Tony Gatlif avec Ovidiu Balan, Pierrette Fesch, Jerry Smith. À Nice, un jeune orphelin vagabond découvre le monde avec émerveillement, tout en se débrouillant pour subsister. Regard affectueux et idéaliste sur un milieu marginal. Émotion et poésie à fleur de peau. Mise en images éloquente. Expressions pleines de charme du jeune O. Balan.

Général
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Mondo (Mondo)

Général Général

Fr. 1995. Conte de Tony Gatlif avec Ovidiu Balan, Pierrette Fesch, Jerry Smith.

À Nice, un jeune orphelin vagabond découvre le monde avec émerveillement, tout en se débrouillant pour subsister. Regard affectueux et idéaliste sur un milieu marginal. Émotion et poésie à fleur de peau. Mise en images éloquente. Expressions pleines de charme du jeune O. Balan.

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La Fête
Mondo est un jeune orphelin d'une dizaine d'années qui a débarqué un jour à Nice. Sa principale préoccupation est d'échapper à la police qui ramasse les vagabonds comme des chiens errants. L'enfant s'est fait de nombreux amis. Le vieux pêcheur Giordan lui apprend à aimer la mer et à écrire son nom sur des galets. Dadi, un sans-abri qui se promène avec des colombes, est un peu devenu son père adoptif. Un jour, Mondo entre dans une belle villa où l'accueille Thi-Chin, une dame gentille et généreuse qui va lui prodiguer soins et tendresse.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Dans son film précédent, LATCHO DROM, le réalisateur d'origine gitane Tony Gatlif avait déjà prouvé sa belle sensibilité et sa grande tendresse pour les marginaux en posant un regard plein d'affection sur les siens. MONDO confirme son talent de cinéaste humaniste porté sur la poésie simple qu'il puise aussi bien dans les gestes quotidiens que dans les beautés naturelles d'un jardin accueillant. En filmant fréquemment à hauteur des yeux de son jeune protagoniste, il parvient, par exemple, à rendre palpable le stress d'une foule qui déambule dans les rues, tout en s'attardant aussitôt sur des insectes ou des cageots de fruits d'un marché, démontrant ainsi que la nature est omniprésente pour ceux qui prennent le temps de l'admirer. Loin de développer une trame touffue, le film est donc plutôt constitué de précieux petits moments d'émotion pure. La bonté des marginaux peut paraître bien idéaliste, surtout lorsqu'elle est opposée à la dureté de la société. Mais dans le contexte d'un conte, elle tient tout à fait sa place d'élément critique. Le jeune Ovidiu Balan charme à la moindre expression de son visage.

Texte : Christian Depoorter

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