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Mon homme

Fr. 1995. Comédie de moeurs de Bertrand Blier avec Anouk Grinberg, Gérard Lanvin, Valeria Bruni Tedeschi. Une prostituée heureuse de son métier demande à un clochard de devenir son proxénète. Description volontairement provocatrice du statut social de la femme. Dialogues éloquents. Distanciation de la mise en scène. Interprétation adéquate.

16 ans + (érotisme)
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Mon homme (Mon homme)

16 ans + (érotisme) 16 ans + (érotisme)

Fr. 1995. Comédie de moeurs de Bertrand Blier avec Anouk Grinberg, Gérard Lanvin, Valeria Bruni Tedeschi.

Une prostituée heureuse de son métier demande à un clochard de devenir son proxénète. Description volontairement provocatrice du statut social de la femme. Dialogues éloquents. Distanciation de la mise en scène. Interprétation adéquate.

Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Photographie :
Montage :
Pays :
Distributeur :
France-Film
Récompenses
Marie est heureuse d'exercer le métier de prostituée. L'argent ne l'intéresse pas autant que de donner du plaisir aux hommes. Une nuit, elle héberge chez elle Jeannot, un clochard à qui elle demande de devenir son protecteur. Requinqué, celui-ci séduit alors Sanguine qu'il oblige également à faire le trottoir. Après l'arrestation de son "mac", Marie rencontre un nouveau compagnon. Le couple étant sans le sou, la jeune fille est forcée de reprendre du métier.

L’AVIS DE MEDIAFILM

S'il existe un réalisateur qui n'a pas changé de cap et qui se délecte toujours des remous que pourrait susciter son (mauvais) goût de la provocation, c'est Bertrand Blier. Cette fois, il veut troubler le bourgeois en lui faisant croire qu'être pute et respirer le bonheur s'accordent parfaitement. Au delà de ce postulat qui transgresse allègrement la moralité dominante et de l'étalage de scènes de sexualité gratinées, le cinéaste disserte en fait bien plus en profondeur sur le statut social de la femme et sur l'aliénation constante qu'elle subit. Il va même plus loin en dépeignant notre société comme sclérosée et sans possibilité d'évolution. Cela dit, la démonstration manque parfois de légèreté, même si l'auteur est revenu à une simplicité narrative qui faisait défaut dans ses récents films, et les personnages (surtout féminins) sont trop engoncés dans les stéréotypes pour réellement convaincre. Cependant, comme toujours chez Blier, les dialogues se révèlent aussi éloquents que décapants. Il n'y a rien à redire également du procédé de distanciation adopté par la mise en scène et l'interprétation se révèle adéquate.

Texte : Christian Depoorter

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