É.-U. 1995. Comédie de moeurs de David Frankel avec Sarah Jessica Parker, Antonio Banderas, Gil Bellows. En découvrant les déboires conjugaux de quelques couples de son entourage, une jeune publicitaire en vient à remettre en question son futur mariage. Gentille satire imitant le cinéma de Woody Allen. Divertissement d'une belle vigueur comique. Compositions alertes et savoureuses des comédiens.
En découvrant les déboires conjugaux de quelques couples de son entourage, une jeune publicitaire en vient à remettre en question son futur mariage. Gentille satire imitant le cinéma de Woody Allen. Divertissement d'une belle vigueur comique. Compositions alertes et savoureuses des comédiens.
Cette gentille satire des hauts et des bas de la vie de couple constitue une véritable copie carbone du cinéma de Woody Allen. La ressemblance est si frappante qu'on croirait découvrir l'oeuvre d'un disciple doué qui n'a pas encore trouvé son propre style. Presque entièrement tourné en plans-séquences, MIAMI RHAPSODY possède la vigueur comique et l'esprit qui caractérisent les films d'Allen, mais il y manque cependant la profondeur et la gravité sous-jacente de ceux-ci. Le spectacle demeure néanmoins irrésistible sur le plan du pur divertissement, d'autant plus que les comédiens offrent des compositions alertes et souvent savoureuses. A noter que l'auteur profite habilement des nombreux lieux de tournage à Miami, ce qui l'aide un peu à se démarquer de son modèle, si fermement associé à Manhattan.
Texte : Martin Girard