Can. 1995. Science-fiction de Jonathon Kay avec Rae Dawn Chong, Billy Wirth, Willie Nelson. Une extraterrestre débarque sur Terre afin de retrouver un jeune homme dont le code génétique est vital pour la survie des siens. Production à rabais. Scénario ridicule. Mise en scène exécrable. Interprètes paraissant inconfortables.
Une extraterrestre débarque sur Terre afin de retrouver un jeune homme dont le code génétique est vital pour la survie des siens. Production à rabais. Scénario ridicule. Mise en scène exécrable. Interprètes paraissant inconfortables.
Le ton de STARLIGHT donne dans le gentil, ce qui le différencie légèrement des autres drames de science-fiction. Au-delà de cela, cette production à rabais se distingue surtout par le ridicule de son scénario et l'ineptie de ses dialogues. Flirtant avec l'esprit "écolo-nouvel âge", le réalisateur adopte une approche artificielle qui abonde en lamentables clichés aussi débiles les uns que les autres. Quand à la logique de l'intrigue, autant dire qu'il s'agit là d'une notion inconnue de l'auteur. Mieux vaut aussi passer sur la qualité pitoyable des effets spéciaux. Pour son deuxième long métrage, Jonathon Kay (WALKING AFTER MIDNIGHT) fait donc une nouvelle fois preuve d'une maîtrise du métier exécrable. Les interprètes se vautrent plus souvent qu'à leur tour dans des compositions saugrenues. Rae Dawn Chong, dont la carrière tourne complètement à vide, semble constamment chercher sa place face à un Billy Wirth sans aucune conviction.
Texte : Christian Depoorter