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Les Sables mouvants

Fr. 1995. Drame social de Paul Carpita avec Beppe Chierici, Daniel San Pedro, Guy Belaidi. En Camargue, un mécanicien espagnol est exploité comme d'autres clandestins par l'homme de main d'un promoteur véreux. Dénonciation un peu martelée d'une injustice sociale. Rapports de force tout à fait crédibles. Mise en scène sobre et directe. Bons interprètes.

Général
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Les Sables mouvants (Les Sables mouvants)

Général Général

Fr. 1995. Drame social de Paul Carpita avec Beppe Chierici, Daniel San Pedro, Guy Belaidi.

En Camargue, un mécanicien espagnol est exploité comme d'autres clandestins par l'homme de main d'un promoteur véreux. Dénonciation un peu martelée d'une injustice sociale. Rapports de force tout à fait crédibles. Mise en scène sobre et directe. Bons interprètes.

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En 1958, le jeune Manuel fuit son Espagne natale pour la Camargue où il se trouve du travail auprès de Roger, l'homme de main d'un promoteur véreux qui exploite les travailleurs clandestins. Manuel se distingue de ses compagnons de misère: il est bien vêtu, parle aisément le français et possède une solide formation de mécanicien, autant d'avantages qui vont lui valoir un traitement de faveur. Mais lorsqu'une grève éclate sur le chantier, Manuel n'hésite pas à participer à la lutte des ouvriers, ce que Roger perçoit comme une trahison.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Silencieux durant quarante ans, depuis que son film précédent LE RENDEZ-VOUS DES QUAIS a été censuré par les autorités françaises en 1955 pour cause de trouble de l'ordre publique, Paul Carpita reprend du service avec une autre peinture sociale située cette fois dans une Camargue grisâtre et peu avenante. Militant pour la cause prolétarienne, le cinéaste martèle quelque peu son plaidoyer en faveur des démunis, un peu à la manière de certains films engagés des années 1970. Cependant, sa dénonciation de l'exploitation éhontée de la main d'oeuvre bon marché reste toujours d'actualité, malgré un traitement qui renvoie au romantisme humaniste et désespéré d'un Marcel Carné ou d'un Jean Renoir. Ce ton curieusement déterré d'une autre époque donne un côté intemporel au film et en fait tout son intérêt, sinon son charme. Convenablement exprimés par une bonne équipe de comédiens, les rapports de force entre les personnages s'avèrent tout à fait crédibles. À l'exception des séquences finales pas vraiment convaincantes, l'ensemble bénéficie en outre d'une mise en scène aussi sobre que directe.

Texte : Christian Depoorter

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