É.-U. 1995. Drame policier de Jonathan F. Lawton avec Christophe Lambert, John Lone, Joan Chen. Témoin d'un meurtre commis par un gang de ninjas, un homme d'affaires obtient la protection d'un samouraï à la recherche des meurtriers. Récupération simpliste de l'univers codé des films de samouraï. Intrigue plutôt ridicule. Combats réglés sans imagination. Jeu peu convaincant de C. Lambert.
Témoin d'un meurtre commis par un gang de ninjas, un homme d'affaires obtient la protection d'un samouraï à la recherche des meurtriers. Récupération simpliste de l'univers codé des films de samouraï. Intrigue plutôt ridicule. Combats réglés sans imagination. Jeu peu convaincant de C. Lambert.
Ce film plutôt aberrant récupère pour le compte d'une violence gratuite l'univers codé des films de samouraï. Mais on est à des années-lumière de la noblesse, de la poésie et de la profondeur humaine des films de Kurosawa. Le scénario se réfère aux traditions du genre, mais pour en livrer des interprétations simplistes et schématiques. Le film se résume vite à une cascade de combats où le sang coule à flots. L'armature dramatique qui soutient tous ces massacres ne résiste pas à l'analyse et frôle parfois même le ridicule le plus achevé. Réglés sans imagination particulière, les combats n'ont guère d'impact dramatique, surtout que le réalisateur semble constamment pressé de passer à la prochaine victime. Christopher Lambert joue sans aucune conviction le rôle d'un samouraï improvisé de pacotille. Il est à noter que Joan Chen ne tient ici qu'un rôle secondaire malgré l'importance qui lui est accordée au générique.
Texte : Martin Girard