L’AVIS DE MEDIAFILM

Le moins qu'on puisse dire, c'est que Clive Barker fait un effort sensible pour imaginer des visions d'épouvante inédites, ce qui n'est pas chose facile. Ainsi, même si les contours de l'intrigue demeurent relativement prévisibles, son nouveau film s'appuie néanmoins sur une imagerie macabre assez inventive. Habilement mêlés à un canevas classique de film noir, les éléments fantastiques procurent les frissons attendus dans un climat lourd de mystère et de sang. L'ensemble tire le maximum d'impact d'une grande quantité d'effets de maquillages et de trucages sophistiqués au sein d'une réalisation qui ne ménage pas ses coups de poing. Dans un tel contexte, les personnages sont parfois réduits au rôle de pantins, mais Scott Bakula parvient quand même à s'imposer dans le rôle principal en évitant les stéréotypes reliés habituellement aux personnages de détectives privés. Il est entouré de bons partenaires.

Texte : Martin Girard