É.-U. 1995. Drame social de Lee David Zlotoff avec Alison Elliott, Ellen Burstyn, Marcia Gay Harden. Dans un village, un notable voit d'un mauvais oeil qu'une ancienne détenue devienne serveuse dans un restaurant local. Variations familières sur les thèmes de la rédemption et du pardon. Facture technique très télévisuelle. Performance acceptable des acteurs.
Dans un village, un notable voit d'un mauvais oeil qu'une ancienne détenue devienne serveuse dans un restaurant local. Variations familières sur les thèmes de la rédemption et du pardon. Facture technique très télévisuelle. Performance acceptable des acteurs.
Ces derniers temps, plusieurs films (FRIED GREEN TOMATOES, GAS FOOD LODGING,...) ont abordé le thème de la difficulté d'intégration dans les petites communautés. Comparativement à ces oeuvres, The Spitfire Grill ne propose guère de regard bien neuf. Des sujets possédant un certain potentiel tels que le pardon et la rédemption sont bien mis de l'avant, mais le propos a tendance à être martelé par de longs dialogues qui auraient été avantageusement remplacés par des actions filmées. Cela aurait certainement donné un peu plus de rythme à l'ensemble. Certains pourraient également reprocher au traitement très télévisuel de L.D. Zlotoff une propension au cliché qu'affichent en général les réalisateurs du petit écran. Néanmoins, le récit possède suffisamment de ramifications complexes qui tentent tant bien que mal d'illustrer les dilemmes personnels des protagonistes. De plus, les quelques défauts d'écriture sont souvent rachetés par la bonne performance des acteurs.
Texte : Christian Depoorter