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Le Garçu

Fr. 1995. Drame psychologique de Maurice Pialat avec Gérard Depardieu, Géraldine Pailhas, Antoine Pialat. Bien qu'il se soit séparé de son épouse, un homme instable cherche à conserver l'affection de leur fils de cinq ans. Récit à teneur autobiographique. Construction elliptique. Réalisation manquant parfois de rigueur. Interprétation d'une grande authenticité.

Général
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Le Garçu (Le Garçu)

Général Général

Fr. 1995. Drame psychologique de Maurice Pialat avec Gérard Depardieu, Géraldine Pailhas, Antoine Pialat.

Bien qu'il se soit séparé de son épouse, un homme instable cherche à conserver l'affection de leur fils de cinq ans. Récit à teneur autobiographique. Construction elliptique. Réalisation manquant parfois de rigueur. Interprétation d'une grande authenticité.

Gérard vit avec Sophie et leur fils de cinq ans, Antoine. Mais leur union bat de l'aile et Gérard décide d'aller habiter chez son ex-épouse Micheline, où il reçoit sa jeune maîtresse Cathy. Peu après, Sophie refait sa vie avec Jeannot, un ami commun. Mais la complicité établie entre ce dernier et Antoine agace Gérard qui tente de retrouver l'affection du petit en lui faisant des cadeaux extravagants. En apprenant que le père de Gérard se meurt en Auvergne, Sophie décide d'accompagner son époux là-bas et tente un ultime rapprochement.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Au sein de l'oeuvre de Maurice Pialat, LE GARÇU s'inscrit résolument dans la veine des récits à teneur autobiographique. D'une part, le réalisateur filme son propre fils (avec une tendresse non dissimulée), d'autre part, il reconstitue les derniers moments de la vie de son père (le «garçu» ou «garçon» en dialecte auvergnois), comme il l'avait fait auparavant pour sa mère dans LA GUEULE OUVERTE. Et au milieu, on retrouve l'adulte immature et maladroit (Depardieu plus Pialat que jamais), qui permet au cinéaste d'effectuer sur deux axes une réflexion personnelle sur la paternité, dans le contexte contemporain des familles éclatées. Au sein d'une construction elliptique, Pialat se montre parcimonieux en ce qui a trait à l'identification des lieux et à la définition des personnages, ce qui engendre une confusion quasi constante. Certains pourront voir là un manque de rigueur, inhabituel de la part du cinéaste, alors que d'autres jugeront qu'il cherche à aller constamment à l'essentiel. Comme toujours chez Pialat, l'interprétation est d'une grande authenticité.

Texte : Louis-Paul Rioux

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