Par : Donald Bilodeau, Anjou

Ce film, qui est un feu roulant d’action et dans lequel défilent une panoplie de grands acteurs, est à la fois drôle et touchant. Le rythme, très rapide, est très bien contrôlé, on ne s’y perd pas du tout. Il fallait beaucoup de doigté au réalisateur pour traiter d’un sujet si cruel : Nick, un homme gay se sachant condamné du sida, réussit à réunir parents et amis pour un dernier week-end en leur compagnie, et ceci avant de se suicider pour éviter de mourir à petit feu dans d’affreuses souffrances. À lire ce synopsis, on ne trouve rien de drôle et pourtant, il y a de nombreux moments plus détendus et d’autres remplis d’une infinie tendresse, ce qui me fait dire que le réalisateur a bien réussi son travail. Les acteurs de soutien sont tous excellents, notamment Lee Grant, George Segal et Marlee Matlin qui incarnent les parents et la sœur du malade, Margaret Cho qui personnifie la délicieuse et sensible Charlene, sa meilleure « amie de fille », et le trop rare Bronson Pinchot, baveux à souhait dans le rôle de Monty, le meilleur ami masculin du protagoniste. On note aussi la présence de Roddy McDowall dans l’un de ses derniers rôles, ainsi que de la chanteuse Olivia Newton-John et du grand acteur Bruce Davison qui commet l’exploit d’improviser lui-même le dialogue qu’il a à dire ! Et finalement, dans les rôles clés de Nick et de son ex-compagnon Brandon, Eric Roberts offre une de ses meilleures performances, sobre et nuancée, et Gregory Harrison est très touchant, jouant tout en retenue, en finesse.

J'attribue à ce film la Cote

Par : Donald Bilodeau, Anjou

Avis aux lecteurs : je ne sais pas d’o

J'attribue à ce film la Cote

Par : Donald Bilodeau, Anjou

Avis aux lecteurs : je ne sais pas d’o

J'attribue à ce film la Cote